Le bal du samedi soir
Datte: 03/01/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
inconnu,
poilu(e)s,
campagne,
boitenuit,
danser,
hdomine,
intermast,
Oral
init,
prememois,
initfh,
occasion,
Auteur: Jean-Paul60, Source: Revebebe
... sur-le-champ ; mais il était quelque peu refroidi par cet évènement naturel, et il avait eu d’une autre manière son plaisir, et puis l’horaire de la SNCF, c’est l’horaire. Il avait bien fallu se résoudre à reprendre le chemin du village, après qu’elle ait remis un peu d’ordre dans sa tenue.
Ce soir-là c’est Martine, son amie, qui les a emmenés à la gare dans sa petite voiture, tous deux assis à l’arrière pour un dernier câlin. Jean-Paul l’a prévenue qu’il n’aura pas de nouvelle permission avant six semaines, pour cause de manœuvres. Que c’est long, six semaines ! Ils s’écrivaient, souvent au début de son service, chaque jour, maintenant un peu moins, une ou deux lettres par semaine.
Elle a un peu de mélancolie mais Martine vient justement de passer la voir à la boulangerie ce vendredi, pour lui proposer de l’accompagner samedi soir à un bal à Besançon.
— Ça te changera les idées, on va se faire plaisir en dansant !
Elle a hésité puis accepté, se disant qu’en effet ça lui changerait les idées, d’autant plus que Martine lui a assuré, en partant d’un grand éclat de rire, qu’elles rentreraient avant l’aube.
Ce samedi, la journée touche à sa fin. Les derniers clients, habituels retardataires, sont venus en catastrophe acheter un reliquat de pain – comme s’ils ne pouvaient pas venir plus tôt, dixit sa patronne. Maryvonne tire le rideau et commence à balayer le sol carrelé. Il n’y a presque pas d’invendus à remiser, et après un dernier coup de torchon sur la vitrine, ...
... elle peut déboutonner sa blouse rose, se recoiffer rapidement, faire la bise à sa patronne qui lui recommande la prudence pour ce soir, car elle est au courant de la sortie prévue. Elle lui a d’ailleurs accordé congé pour le lendemain matin, contrairement aux autres dimanches où elle doit travailler.
Elle court jusqu’à la maison de sa sœur, mariée à un commerçant et chez qui elle occupe une chambre avec entrée indépendante. Elle se déshabille et s’enferme à la salle de bain. Elle se prélasse quelques minutes sous la douche, se lavant soigneusement, puis après un shampoing, elle sort et, toute nue face au miroir, elle se sèche les cheveux. Elle s’examine, elle s’apprécie moyennement : ses seins, qu’elle juge un peu petits, sont en poires – elle fait 85C de soutien-gorge – mais un peu lourds, tombants et couronnés par deux larges aréoles d’un beau rose-foncé.
Elle relève les bras pour brosser ses cheveux bouclés. Ses aisselles sont tapissées de deux buissons bruns, mais à cette époque les aisselles fournies sont encore courantes et peu de gens s’en offusquent. Elle attendra l’été pour les raser.
Au bas de son ventre, trop bombé à son goût, le pubis est lui aussi très touffu et ses poils débordent même dans les aines ; là aussi, elle interviendra au mois de juillet, si elle doit aller à la baignade avec Jean-Paul.
Elle se munit du rasoir de son beau-frère pour éliminer quelques poils naissants sur ses jambes qu’elle s’attache à avoir, elles, parfaitement lisses, puis ...