1. Éternellement jeune...


    Datte: 02/01/2021, Catégories: fh, amour, volupté, nonéro, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    Avertissement : Texte ésotérique.
    
    Dansons avec style, dansons pendant un moment, t’avoir à moi, sentir la douceur de ta peau, pendant que notre monde s’écroule, pendant que la fureur gagne toujours plus de gens. Je lève les yeux au zénith, vers un ciel désespérément vide des Dieux qui agitent les hommes. Le paradis peut attendre, l’enfer aussi. Main dans la main, nous ne faisons que regarder ces cieux, espérant le meilleur mais prévoyant le pire…
    
    Dansons avec sensualité, ton corps est si souple, si suave. Un monde passe, un autre naît, sans but qu’une course folle, sans but, sans avenir, sans rien au bout. Ta joue est si caressante, je m’oublie contre elle, bercé par la musique et tes cheveux soyeux. Au loin, je ne sais pas. Auprès de toi, je sais. Je sais que c’est toi qui es mon monde, le vrai.
    
    Notre ancien monde s’écroule, les valeurs n’en ont plus, les ténèbres reviennent, la mort rôde, mais je danse avec toi, oubliant tout, oubliant qu’il y a une autre réalité que cet amour qui nous irradie. Laissez-nous mourir jeunes ou vivre pour toujours dans cette éternelle danse. Nous n’avons aucun pouvoir mais nous ne disons jamais « jamais ». Nous resterons un couple enlacé, figé dans une éternelle danse.
    
    Debout dans cette salle résonnant de vide et de musique, la vie nous semble un court périple. Un épisode parmi d’autres, un grain de sable sur une plage immense où nous laissons l’empreinte fugace de nos pas, attendant sans espoir que la mer les efface.
    
    Alors ...
    ... nous courrons dessus…
    
    Peux-tu imaginer quand cette vaine course sera gagnée ? Course ou danse, peu importe, tu es avec moi dans l’obscurité ambiante. Tournons nos visages blafards vers le soleil, celui-là même qui brûlera tout, celui-là même qui sera obscurci par les délires des hommes. Certains supplieront leurs guides de les aider à marcher dans le rythme d’une musique jouée par les hommes aliénés.
    
    Mais nous deux, nous danserons pour toujours sur notre mélodie… notre mélodie…
    
    J’aime ton corps que je dévoile petit à petit, j’adore la ligne de ton cou dans laquelle je me niche, ta peau sucrée, telle un fruit que je veux dévorer ! Mes yeux refusent de s’ouvrir, je veux te lire par mes mains, par ma bouche. Connaître tes courbes, tes pleins et tes déliés, les caresser, les découvrir, les posséder encore et encore.
    
    Autour de nous la folie. Il y en a qui sont comme l’eau qui coule, d’autres comme le feu qui dévore. Il y en a d’autres qui sont une mélodie, d’autres un rythme. Tôt ou tard, tous seront partis. Alors, pourquoi ne restent-ils pas jeunes ?
    
    Ton corps est mon univers, celui dans lequel je veux vivre, dans lequel je m’absorberai tout entier. Ton corps contre le mien, notre danse sensuelle, notre tourbillon des sens. La luxure de nos peaux, ton décolleté provocant, mes lèvres sur les monts délicieux de tes seins offerts. Que notre ancien monde s’écroule, qu’il s’anéantisse, pourvu que je te dévore !
    
    Tout n’est que ruines autour de nous, le crépuscule est ...
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