1. Essayages en magasin


    Datte: 01/01/2021, Catégories: jeunes, freresoeur, magasin, essayage, caférestau, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme Auteur: Benoberna, Source: Revebebe

    ... connais. Assise, elle lèvera son genou pour que son pied soit à portée de ses mains et là, tranquillement, elle ne se souciera pas de savoir si le vendeur ne regarde pas que ses chaussures.
    
    — Ouf ! Elle a une culotte, puis-je constater, car je m’étais assis en face d’elle.
    
    Pourquoi me priverais-je de cette vue ?
    
    Déjà le vendeur est à ses pieds avec plusieurs boîtes, n’ayant encore rien remarqué, ce qui ne tarde pas. Elle essaye, réessaye, me demandant mon avis, se levant, s’asseyant et réessayant.
    
    Le vendeur avait un peu changé de couleur et, voulant profiter au maximum de ce que Manon lui montre, ne cesse de proposer de nouveaux essayages.
    
    Je crois, lorsque Manon, ayant fait quelques pas dans le magasin, se penche, sans plier les genoux, pour arranger une bride, qu’il va suffoquer.
    
    La robe était si courte qu’elle est remontée en haut des fesses et je dois constater que ma sœur ne porte pas de culotte, mais le mini string que nous avions acheté pour qu’il ne soit pas visible sous les pantalons de toile très moulants que Manon aime porter. Celui-ci a toutes les peines du monde à dissimuler son sexe que la ficelle partage tel un couteau dans un fruit mûr. Et, comme si elle le faisait exprès, elle reste ainsi un bon moment tant et si bien que le vendeur s’approche pour l’aider, mais restant derrière elle, il ne regarde absolument pas ses pieds.
    
    Moi-même je ne peux détacher mes yeux de ce spectacle ; je voudrais qu’il dure.
    
    Je ne vois absolument pas le ...
    ... sexe de ma sœur, mais un sexe anonyme, offert à la vue, mais sans obscénité, comme si cela est parfaitement naturel.
    
    — Elles me plaisent, mais je vais réfléchir, dit Manon, se relevant au grand regret de notre vendeur, devenu tout rouge.
    
    Et, prenant mon bras, elle m’entraîne voir d’autres boutiques. Je lui dis qu’elle avait eu tort, qu’elles étaient très belles, qu’elle aurait dû les acheter.
    
    Une terrasse au soleil nous tente et nous nous asseyons un moment pour nous désaltérer, face à la rue. Manon, insouciante comme à son habitude, a calé son talon sur le barreau de la chaise.
    
    Je ne tarde pas à voir des hommes, jeunes et moins jeunes, passer et repasser, car ils ont bien sûr repéré la culotte exposée. Habitué maintenant à ce manège, je joue la plus parfaite indifférence, car j’ai remarqué que les voyeurs n’aiment pas être repérés. Ils regardent quelque chose de beau et je suis flatté de ces regards. Pourquoi donc les déranger ?
    
    — Je vais faire pipi.
    
    Manon se lève d’un bond.
    
    Se rasseyant, elle tenait une petite boule de tissu blanc dans sa main :
    
    — J’ai quitté mon string, il est neuf et la ficelle m’irrite, la dentelle est trop rêche. Touche-la, dit-elle, le dépliant sans s’inquiéter si nos voisins de table n’en perdent rien.
    — En effet, lui réponds-je.
    — Mets-le dans ta poche, ajoute-t-elle, me le tendant.
    
    Et nous voilà repartis à la recherche de ces fameuses sandales à haut talon. Je garde, sans trop y penser, ma main dans ma poche, serrant son ...