1. L'arrivée à Paris


    Datte: 01/01/2021, Catégories: fh, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme chaussures, jeu, québec, Auteur: Cedral, Source: Revebebe

    Jane était une belle femme d’affaires canadienne, dans la pleine force de l’âge, que Jérôme, influent homme d’affaires français, dans la cinquantaine aussi, avait connue professionnellement à l’occasion d’un de ses nombreux voyages outre-Atlantique.
    
    Bien sûr, il avait eu le plaisir, après leurs réunions professionnelles, de la découvrir plus personnellement, d’échanger plus intimement dans des endroits agréables et – disons-le sans autre excès de pruderie — de la baiser de manière honorable. Ils conservaient l’un et l’autre, l’une et l’autre, de ces quelques parties de jambes en l’air, un souvenir à la fois très agréable, et inachevé car, en chaque circonstance, le temps leur avait manqué pour aller au bout de leurs envies, multiples.
    
    Jane conservait l’image d’un français agréable, grand, sportif et bien conservé, mais un peu autoritaire, imaginatif, délicieusement policé qui savait, même dans les positions les plus chaudes et aux moments où il la pilonnait avec vigueur, faire preuve d’une réelle délicatesse. Elle aimait autant être respectée que bousculée, honorée avec tact que besognée avec raideur. Elle aimait être femme féminine, et femelle animale.
    
    Jérôme, de son côté, avait commencé à apprécier la classe et l’élégance de Jane, qu’il avait une fois prise en talons aiguille, jambes en l’air, pour leur plus grand plaisir commun. Il appréciait l’élégance qu’elle gardait, même dans les positions les plus impudiques. Il n’avait pas encore réussi à se faire une ...
    ... opinion définitive :« dans quelle langue baisait-elle ? » car, au comble de l’action, il lui arrivait d’entendre des cris de plaisir qu’il avait du mal à comprendre. Il s’était promis un jour ou l’autre, ici ou là, d’en avoir le cœur net.
    
    Un jour, miracle, bien des années après leur dernière rencontre à Toronto, un mail de la sœur de Jérôme, Claire, qui vivait au Canada et qui était devenue puis restée une amie de Jane, annonce à Jérôme la visite à Paris de Jane, en vacances et « en célibataire », pour « a couple of days »
    
    Il répondit par retour de mail en proposant d’être son mentor à l’occasion de sa visite de Paris. L’affaire fut rapidement conclue. La reconnaîtrait-il ? Plusieurs années avaient passé. Avait-elle changé ?
    
    ooOoo
    
    Le jour dit, à la sortie du grand hôtel parisien où elle était descendue, aucun doute pour Jérôme. La belle femme qui en sort, avec classe, et avec bottes, c’est elle, c’est vous, c’est Jane…
    
    Il sort de sa voiture, se dirige vers elle, lui prend la main pour un très classique baisemain – quel suave plaisir que ce geste chaste et « old fashioned » – quand on a en tête mille autres situations.
    
    Toutefois, volontairement, pas un mot, pas un seul mot. « Not a single word ». Des regards qui se croisent, des années après, un petit sourire de chaque côté, un baisemain très désuet et respectueux. Mais pas un mot.
    
    Il lui ouvre la porte de la Porsche, la voit s’installer. Elle s’enfonce dans le cuir du siège, qui est confortable ; déplie ses ...
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