Les yeux de Suzy
Datte: 29/12/2020,
Catégories:
ffh,
extracon,
voisins,
massage,
Oral
pénétratio,
jeu,
couple+f,
Auteur: Tournandy, Source: Revebebe
Un salon-salle à manger d’une petite maison de faubourg. Une pièce aménagée sans goût précis, aux chaises sagement rangées. Un intérieur simple et banal qui brille autant par sa propreté que par la discrétion de ses habitants. En fait d’habitants, nous dirons plutôt habitante, Suzy.
Elle est assise à côté de moi, sur le divan. Nous regardons d’anciennes photos de famille, soigneusement collées dans l’album posé sur ses genoux. Elle caresse des yeux et du bout des doigts ces vieux clichés, nomme ces inconnus de papier, précise un détail, rallume la flamme de ceux qui se sont éloignés. Je ne l’écoute que d’une oreille et la regarde à la dérobée, lorgnant sa poitrine, qu’elle a généreuse, et ses jambes cachées sous sa jupe.
Suzanne - c’est son vrai prénom, mais tout le monde l’appelle Suzy - est ma voisine depuis mon emménagement, il y a deux ans. Veuve, elle a deux enfants qu’elle voit rarement. Elle dépasse la cinquantaine mais a gardé toute la physionomie que je lui retrouve sur ces photos.
Elle est grande, bien qu’un peu voûtée. Son teint pâle s’éclaire sous l’argent de sa belle chevelure bouclée. Son regard doux et lumineux, filtré par un rideau de longs cils, brille dans un visage un peu triste. Ses lèvres sont fines et bien dessinées. Sa poitrine, aux seins que j’imagine un peu relâchés, reste encore toute en rondeurs. Son ventre est plat ainsi que ses fesses, toutes petites. Une distinction, un charme discret se dégagent d’elle. Ses robes et jupes ne ...
... dévoilent que chevilles et genoux, mais je devine par-dessous des jambes longues, douces et blanches. Bizarrement, elle ne porte jamais de bas, ni de pantalon.
Depuis une chute qui lui a valu deux mois de plâtre, elle est devenue plus proche : ma compagne et moi la côtoyons davantage, la soutenons et l’aidons dans son quotidien. C’est à cette époque qu’elle a longuement parlé d’elle et des siens. Je l’écoutais beaucoup, posais furtivement ma main sur son épaule. Ce geste rapide, auquel Suzy s’est habituée, est devenu une marque d’attention et peut recouvrir plusieurs significations. Il ponctue ma présence et mon écoute. Il traduit un accord, un peu à la manière d’un hochement de tête. Il soutient, encourage, lors des moments de doute. Il salue enfin, lors des bonjours et des bises de circonstance.
Aujourd’hui, j’effleure encore son épaule, mais cette fois de façon continue. Suzanne ne manifeste ni gêne ni désapprobation. Elle se tait, tout simplement. Dans le silence des pages qui se tournent, mes mouvements se font de plus en plus amples. Et lorsqu’elle referme l’album, mes deux mains tracent de longs et lents va-et-vient d’une épaule à l’autre. Suzy croise alors les bras, les ramène sous sa poitrine, se penche en avant et, se tournant un peu de côté, m’offre son dos.
— Tu aimes, tu veux que je continue ? dis-je assez bêtement.
Elle hoche la tête et m’adresse un petit sourire pour toute réponse.
J’élargis encore mes caresses et, partant de la colonne vertébrale vers ...