Enfin libre - Histoires de Sexe

Enfin libre

... toujours :

— Tu es une très gentille fille, très compétente, mais surtout correcte et aimable, il est dommage que tu te prostitues. Essaie de te dégager, tu mérites de trouver un homme, de te marier, de mener une vie normale, d’avoir des enfants.
— Je crains que ce ne soit impossible. Je ne sais où aller si ce n’est chez Eddy. De plus, j’ai une dette envers lui, comme d’ailleurs lui en a une envers vous.

L’homme a éclaté de rire, puis devant l’air surpris de Sandra, il s’est calmé et lui dit :

— Mais si ton mac a une dette envers moi, ce n’est pas d’argent, c’est tout autre chose. Je l’ai défendu dans une affaire assez trouble. Mais, pour cette semaine, il t’a louée, je l’ai payé. C’est ainsi qu’il vit avec les femmes. Tu as été formidable. Je vais te donner ce qui te revient.

Il lui a remis mille euros.

Eddy est venu la prendre à dix heures comme prévu. Dans la voiture il lui a dit que Monsieur avait été très satisfait d’elle et que probablement il la redemanderait.

— Tu vois que tu es bien avec moi. Désormais, tu ne feras que des prestations de qualité.
— N’importe comment, cette semaine je ne peux pas, je suis indisposée.
— Ce n’est pas grave, si le côté face est indisponible, j’utiliserai le côté pile.

Le jeudi, Monsieur a rappelé. Il allait passer le week-end avec son épouse et voulait Sandra. Eddy a été surpris de la demande, mais du moment qu’il payait… Par contre, quand il l’a annoncé à sa compagne, elle a été stupéfaite. Elle n’avait jamais ...

... fait l’amour avec un couple. Mais après tout, pourquoi pas.

Le vendredi, vers six heures, ils sont retournés à la propriété. Monsieur attendait sur le perron. Sandra est montée la première. Il lui a pris la main et l’a accompagnée à l’intérieur, sans se soucier d’Eddy, le laissant à l’extérieur. Celui-ci, interloqué, vexé, est reparti sans un mot.

Monsieur a amené Sandra dans le salon. Dans un fauteuil une femme, la cinquantaine, très belle, l’attendait avec un grand sourire.

— Mon époux m’a beaucoup parlé de vous, je désirais faire votre connaissance.
— J’en suis honoré, madame.

Je suis tombé sur un drôle de couple. Que vont-ils me demander comme prestation ?

Un plateau avec carafe et verres se trouvait sur la petite table.

— Nous allons prendre un vin léger, puis-je vous en offrir, lui demanda-t-il.

Elle a accepté. Mais je rêve, ils me traitent comme l’un de leurs invités. Puis monsieur a expliqué :

— Vous devez être surprise de cette invitation. Il faut que je vous précise quelques particularités. À la suite d’un très grave accident, mon épouse est handicapée et ne peut marcher, elle est en fauteuil roulant. Mais je vous avoue que je peine de plus en plus pour l’aider lorsque nous n’avons pas l’aide-soignante. Alors j’ai pensé à vous pour le week-end. Si vous le voulez bien, mon épouse désire se promener dans le jardin. Vous pourriez lui tenir compagnie. J’ai des dossiers urgents à traiter.
— Mais naturellement, Monsieur.

Il est allé chercher le ...