La tendresse peut mourir. (1)
Datte: 23/12/2020,
Catégories:
Divers,
Auteur: Ashogan, Source: Xstory
... au ventre. D’ailleurs, il paraît que le sucre est plus addictif que la cocaïne. Faudrait que je vérifie un jour...
Revenons à L.
Première discussion. Premiers échanges. Tiens, quelqu’un d’intéressant. Alors, non, ce n’est pas ce que je me suis dit, trop obnubilé par une amie d’enfance qui s’est amusée avec mon cœur aujourd’hui porté disparu et recouvert par quelques conquêtes. Une amie d’enfance derrière qui j’ai couru presque 10 ans. Un pathétique petit bonhomme !
L., n’était pas de France. Elle était d’Afrique Centrale de son père, et d’Asie de sa mère. (J’évite trop de détails, vous m’en excuserez.)
Nos échanges étaient chaleureux, sincères, et nous nous entraidions, nous apaisions nos quotidiens, parlions de tout, de rien, de philosophie comme de shopping. Chose rare, mon physique ne semblait pas la rebuter. Nous parlions jusqu’à 10 heures par jour, entrecoupés de séquences de tirs entendus depuis l’extérieur de sa maison. Elle avait la chance de pouvoir aller à l’école en véhicule blindé, de par le métier de son paternel.
Nous sympathisons, franchement. Sa découverte m’était agréable. Je dois reconnaître que la première fois que j’ai vu son visage j’ai été surpris. Parce qu’elle me trouvait attirant alors qu’elle était elle-même jolie. Autant vous dire que ce n’était pas vraiment le genre de choses qui rentraient dans ma vie à cette époque.
Une belle nana, d’un métissage opposé au mien, ce qui m’a toujours attiré, qui n’est pas rebuté par moi ? ...
... Surprenant.
Un soir où elle avait bu, pas mal bue, elle se mit à me parler sexualité. Chose qui ne lui était pas habituelle du tout, de par son éducation. Pas mal bu ? J’ai appris quelques années après que ce n’était qu’une technique qu’elle qualifiera de "féminine", pour aller sur ce terrain avec moi.
Ce n’était qu’une discussion, mais ma non-connaissance des femmes à cette époque, faisait que ce début de sexualité en dehors des nombreuses branlettes pratiquées, m’émoustillait grandement. Discussion notamment sur "Qu’est-ce que ça fait de ne pas être circoncis ?", ou bien sur la taille chez "les blancs".
Au fil des semaines, le feeling étant présent, les discussions sexuelles de plus en plus fréquentes, les discussions tout court d’ailleurs, ont permis de créer un lien pas forcément très solide malgré mes croyances de jeune homme fragile, mais intense, et passionnel.
Nous avions commencé à parler en mars, en septembre, elle arrivait en France, à 3 heures de chez moi, pour ses études.
A cette époque, j’habitais alors chez une tante, parce que j’étais un gros branleur, qui ne bossait pas, ni dans quelque boulot que ce soit ni dans mes études, où j’avais tendance à sécher. Que de changements depuis cette époque.
L’envie de se voir était présente bien sûr. Nous échangions par caméras interposées, quelques séances de masturbation, nous imaginant caresser le corps de l’autre. Corps magnifique que le sien. Faut dire que même si ce n’était pas le cas, je ne suis pas me ...