1. La tendresse peut mourir. (1)


    Datte: 23/12/2020, Catégories: Divers, Auteur: Ashogan, Source: Xstory

    Je vais tenter ici de raconter quelque chose. Un bout de ma vie, le plus joyeux, mais aussi le plus triste, dans le même temps. Dans cette suite de chapitres, il y aura du sang, du sexe, mais aussi moi, sans filtre, le moi de l’époque. C’est mon premier écrit ici. Contrairement à certaines personnes, je ne souhaite aucune indulgence, bien que j’ai perdu ma capacité à écrire d’il y a quelque temps... C’est ici une occasion pour moi de pouvoir évoluer, et de m’améliorer, même si j’ai le plan des chapitres en tête bien entendu. Bien à vous, Ashogan.
    
    J’ai jamais été attirant.
    
    Rarement attiré.
    
    On me trouvait gentil, mignon. Pas le mec viril non, ça, c’est pas moi. Le mec viril, il fait mouiller, il paraît. Le brun ténébreux aussi. Y a des roux lumineux vous croyez ? En plus j’ai du ventre, et même pas bu à la bière ! Et 2 couilles et demie ! Mal foutu le gars oui ! En fait, je me trimbale avec des bombes à retardements, sur moi, en permanence, c’est un petit plaisir personnel, des épées de Damoclès au-dessus de la tête, mi- prudent, mi- débile !
    
    J’ai été, roux, châtain et blond en même temps, à différents endroits du corps. Les années passant, le roux s’estompe, le blond n’est là toujours qu’à cet endroit, bien que ce soit moins visible qu’avant. Étonnant corps que le mien.
    
    Jusqu’à mes 20 ans, mes relations avec les femmes ont étés bien compliquées.
    
    Je vivais dans Jardiland, le pays des râteaux, j’y étais habitué, et j’ai d’ailleurs souvent été "connu" pour cela ...
    ... dans les différents établissements scolaires que j’ai fréquentés.
    
    Cela m’allait, car le but n’était pas que je sois accepté par une femme, mais par la société, faire rire, c’est ça qui comptait. Bon nombre de choses sont bien différentes désormais, mais mon passé fait forcément ce que je suis et je suis fier de la moindre petite miette de ce que j’ai pu vivre. D’échec en échec, je me suis forgé, une carapace bien solide, si bien que peu de choses m’atteignent réellement.
    
    Reprenons. 20 ans. Aucune petite amie. Un rencard foiré, avec un repas préparé par mes soins, un repas constitué de viande, face à une jeune végétarienne, car oui, je suis aussi un boulet à mes heures perdues. Point positif de ce rencard ? Elle m’a fait connaître mon film actuel préféré !
    
    J’ai rencontré L., j’étais dans une mauvaise passe, bien loin de la personne actuelle que je suis.
    
    C’était par le Net. Des envies suicidaires en tête. La tête pas nette. Deux TS, ponctuées de drogues et d’alcool pas vraiment méchant, juste de quoi faire passer le temps, pas d’addictions. Enfin, si, mais je m’en détache aussi vite que je m’y attache. Pratique pour moi.
    
    Et pourtant, ce qui m’a le plus détruit c’était le coca. Ouais, le coca. C’est quand même vachement con à écrire, mais c’est le cas. Deux litres par jour, dans une chope dégueulasse où se formaient des bulles de coca vieilli... Mon estomac est forgé, encore hier, une intoxication alimentaire me pendait au nez, mais non, j’ai eu juste un peu mal ...
«123»