1. Au lac


    Datte: 28/04/2018, Catégories: ffh, inconnu, bain, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral nopéné, confession, occasion, Auteur: Aiefilgoud, Source: Revebebe

    J’avais repéré un très joli petit lac au milieu de la forêt, à une demi-heure de marche du village où nous logions. Nous y étions allés en balade avec les amis, et le charme du lieu m’avait décidé à y retourner seul pour prendre en toute liberté des photos de la nature.
    
    Le lac n’était pas grand, trois cents mètres de large au plus, à peu près circulaire. Un chemin en épousait le contour, et çà et là quelques espaces plats étaient dégagés, permettant aux promeneurs d’y faire halte. Nous connaissions une période de forte chaleur, et je décidai de m’y rendre seul au petit matin. Clara et les amis étaient prévenus : inutile de me chercher à leur réveil.
    
    Après une ascension lente, mais régulière, j’arrivai enfin au lieu magique. Grosse déception ! La lumière était magnifique, il faisait déjà chaud, mais une tente venait polluer le paysage. Elle était installée en bordure du plan d’eau, dans la perspective la plus belle, celle que le soleil du matin rendait réellement enchanteresse. Mon espoir avait été de voir une biche ou un chevreuil se désaltérer dans la brume matinale. À l’eau, l’espoir ! La présence d’hommes éloignait les animaux hors de vue. D’hommes ? J’en étais à ces réflexions maussades quand un bruit d’ouverture de la glissière de la tente a attiré mon regard. J’étais à une quinzaine de mètres de là, ayant choisi, pour éviter de voir la tente dans le champ de l’objectif, de m’en approcher au maximum.
    
    Une femme sortit de l’abri de toile. La quarantaine. Maillot ...
    ... de bain fleuri deux-pièces sous une chemise que le contre-jour rendait transparente. Joli corps, beau visage. Un sourire.
    
    — Bonjour.
    
    Je rendis sourire et bonjour. Elle s’étira longuement, et son profil me fit regretter les réticences que j’avais ressenties. Pas question de déclencher. Pour au moins deux raisons : je n’aime pas photographier des gens à leur insu. Et surtout parce qu’à mon retour au gîte, le compte rendu de ma randonnée serait très facile à faire : on ne manquerait pas de me demander de montrer dès mon arrivée les prises de vue. De l’eau, des arbres, des reflets, peut-être des animaux, mais de femme point !
    
    Plutôt gêné de me trouver là, je me sentis obligé d’ajouter :
    
    — Superbe endroit.
    — Superbe, vraiment, répondit-elle.
    
    Je fus surpris d’entendre une autre voix féminine venant de l’intérieur de la tente.
    
    — Manon ? Tu m’as parlé ?
    — Non, il y a quelqu’un !
    
    J’étais quelqu’un ! Je commençais à prendre quelques vues, pour justifier ma présence sur les lieux. Les roseaux de la berge d’en face, se détachant sur un fond vert tendre, donnaient des images magnifiques. J’en oubliai presque mes voisines, quand un coup d’œil sur ma gauche tripla mon rythme cardiaque. Sans que je n’entende aucun bruit, la seconde dame était sortie de la canadienne, en slip et soutien-gorge. Elle avait passé les deux bras autour de la taille de son amie et posé la joue contre ses cheveux, le visage tourné vers moi, yeux grands ouverts. Aucun doute sur le fait que ma ...
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