Il m'appelait "Charlotte"
Datte: 22/12/2020,
Catégories:
fh,
Auteur: J. Deaux, Source: Revebebe
Il a passé sa main derrière ma nuque et s’approche de moi. J’essaie de reculer, je ne sais même pas pourquoi, j’attends ce moment depuis tellement de temps… Mais là, face à lui, je me sens trop fragile pour survivre à cette étreinte. J’ai peur de m’y perdre, de le perdre, de tout perdre.
Son autre main se pose sur ma hanche et m’attire vers lui. Il est tout près maintenant, je sens son souffle sur moi. Ses lèvres se posent sur les miennes, plus moyen de me dégager, trop tard pour la fuite. Je n’en ai plus envie de toute façon, son baiser est trop doux, si chaud, épicé, impossible de résister.
Impossible de lui résister.
Il me regarde, sourit, me sourit ? Ou sourit de la situation ? Il me caresse la joue et éclate de rire. Je suis perdue. Et il me prend dans ses bras, me fait tournoyer en rigolant de plus belle. Ça y est, je touche à nouveau terre, frémis sous les chatouillis de sa voix dans mon oreille qui me dit, que moi et lui, c’est drôle quand on y pense non ? Drôle ? Sûrement oui, situation inattendue, perturbante, excitante aussi.
En chantonnant en anglais un air que je ne connais pas, il me prend dans ses bras et entame une valse dans la chambre. Je ris à mon tour.
Mais voilà, à vouloir valser dans un espace aussi réduit, on finit forcément par se cogner quelque part, et dans ce cas présent, ce sont mes mollets qui viennent heurter le bord du lit et me font tomber en arrière sur le matelas.
Et le voilà reparti dans un nouvel éclat de rire, il paraît ...
... que je suis drôle comme ça, mes cheveux épars autour de moi, mon haut en désordre et ma jupe remontée sur mes cuisses. Drôle et excitante, je lui donne plein d’idées, plein d’envies, surtout ne bouge pas !
Alors je ne bouge pas, incapable de ne pas obéir à une de ses demandes.
Il s’allonge à côté de moi, me regarde, toujours ce foutu sourire aux lèvres, envie de les croquer ses lèvres, voir son visage perdu de désir. Mais pas le droit de bouger Aurore, n’oublie pas. Zut. Un doigt se pose sur mon front, descend sur mon nez, continue vers mes lèvres… Et hop ! Dans ma bouche le doigt ! Je n’ai pas vraiment bougé, ça ne compte pas non ? J’en fais le tour avec ma langue, qu’il ait un petit aperçu de ce que j’ai envie de lui faire. Mais déjà le doigt s’en va, continue sa route dans mon cou, descend, encore et encore…
Un doigt, mille frissons. Il arrive sur mon épaule et rencontre un tissu, suit le bord du tissu jusqu’à arriver devant les boutons du corsage. Et voilà les autres doigts arrivés en renfort pour venir à bout de l’obstacle, un à un les boutons se soumettent et dévoilent le haut de mon corps. Une fois l’obstacle vaincu, mon ami reprend sa route en solitaire, s’attarde sur le haut de mes seins et se glisse dans le sillon qui les sépare. J’ai l’impression que ma respiration s’est accélérée, j’ai chaud. Je le regarde, toujours ce sourire scotché sur son visage. Pourtant je crois percevoir une lueur différente dans ses yeux, un peu trouble, il n’est clairement pas ...