Toi en moi
Datte: 22/12/2020,
Catégories:
fh,
forêt,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
jeu,
uro,
tutu,
portrait,
Auteur: Eroslibré, Source: Revebebe
... exactement comme si je m’introduisais dans ton anus. C’est aussi intense, aussi profond et inattendu. Mais tu décides très vite de mettre un terme à mon intrusion pourtant gentille. Que désires-tu encore ? Oh ! Je le devine, tu veux boire à ma source, il y a si longtemps que je n’ai pas étanché ta gourmandise sensuelle.
Tu t’accroupis en prenant soin que je ne m’effondre pas pour de bon. Rassure-toi, j’ai retrouvé tous mes esprits ou presque. Viens ! J’écarte les jambes et je vais en poser une sur ton épaule, je suis grande ouverte, accueillante, démesurément écartelée mais ce n’est que pour toi. Je suis prête. D’abord il n’y a que ton souffle, vas-tu me faire attendre ? Non, tu es tout aussi impatient que moi. Alors tes lèvres entrent en action, accompagnées de ta langue. Tu me bois, tu me lapes, je sens que tu m’aspires. Tu t’empares des lèvres de mon sexe irrité et tu les laves. Après les avoir soigneusement tamponnées, tu les assèches et elles perdent peu à peu de leur grosseur, mais tu ne peux t’empêcher de les enfourner complètement dans ta bouche. Ah ! Que tu aimes me manger ! Voilà, tu libères un autre flot insoupçonné qui jaillit de mes entrailles. Vais-je encore couler ainsi longtemps ? Je suis sur un drôle de nuage, dans un ailleurs dont je ne comprends rien, et pourtant…
Ta langue voltige, virevolte, mène une danse endiablée dans mon entaille, où puises-tu toute cette énergie qui m’affole ? Je sais que tu préfères me faire jouir, ton plaisir n’en est que ...
... plus puissant. Oui, lèche-moi avec application, mieux qu’un chat ne puisse le faire ! L’incendie qui m’a brûlée s’apaise, ses flammes endiablées se sont éloignées. Je suis asséchée, nettoyée et je sens la fraîcheur, un courant d’air qui parfois glisse sur ma peau et se coule entre mes cuisses, je frissonne. Tu te relèves, tes yeux brillent et ta verge est de nouveau magnifiquement dressée, prêtre assurément à me rendre un autre hommage. Nous nous plaquons l’un contre l’autre, nous nous blottissons, nous nous incrustons, c’est que, quelque part en nous, il vient de se produire quelque chose. C’est pourtant assez loin dans nos chairs mais je le sens qui remonte lentement à la surface.
La fêlure, la faille qui a pris place dans nos esprits, apparaît. Je croyais pouvoir y échapper et sincèrement j’étais persuadée qu’après cette profusion de sensations agréables et envoûtantes, elle allait se faire toute petite. Non, cancer de notre relation, elle se montre incurable. Mes larmes ne sont pas très loin, même si je repousse de toutes mes forces ces pensées qui me gâchent l’existence et cet instant. Aux crispations de ton dos, de ton torse, je devine que tu essaies toi aussi de rejeter ces idées sombres. Tu m’écrases encore plus, je sens ton sexe, pieu de chair qui roule sur mon ventre, puis descend contre ma toison pour enfin se réfugier dans la crevasse de mon entrejambe, là il ne cesse de frémir. Nous restons ainsi mélangés de longues minutes, enfin c’est comme cela que je l’ai ...