L'université : de la soumission à la consécration (6)
Datte: 28/04/2018,
Catégories:
Trash,
Auteur: donico, Source: Xstory
... orgasme stupéfiant. Comme la dernière fois, mon visage est éclaboussé par d’abondants jets de cyprine, ce qui me comble de joie.
— Merci mon filleul d’amour ! Me lance-t-elle.
C’est bien la moindre des choses...
Le reste de la soirée se déroule de la même manière, les couples se formant et se déformant au gré de la luxuriante et luxurieuse volonté lubrique des étudiants. Lorsque la fatigue commence à étreindre la majorité des heureux fêtards, pour la plupart totalement vidés par l’intensité de la soirée, beaucoup choisissent de dormir dans la salle des fêtes, dans les sacs de couchage qu’ils ont préalablement préparés à l’invitation des prévoyants organisateurs.
Bien que Camille soit, semble-t-il, restée sage toute la soirée, ma confiance en sa vertu cardinale de fidélité a été quelque peu ébranlée par ses adultères multiples, aussi je préfère imiter le groupe hétérogène formé par les queutards invétérés, les infatigables étalons et les malheureux frustrés, qui ont choisi l’option de la prolongation dans l’espoir d’une dernière – ou d’une première - passade.
Je m’allonge donc dans mon sac de couchage – car oui, j’avais prévu cette éventualité – en attendant que les derniers bavards fassent de même. La musique est éteinte depuis vingt bonnes minutes, mais les dernières conversations ne suivent qu’avec retard. Évidemment, Camille fait partie des retardataires, en l’occurrence avec Nico (tiens donc !).
Attendant patiemment qu’elle vienne s’allonger auprès de ...
... moi, mais déjà bien emmitouflé dans mon sac de couchage, j’entends Paul qui discute à voix basse avec un ami à lui. Au bout d’un moment, il me lance :
— Justin, tu dors ?
D’abord interloqué par son interpellation (officiellement, je ne le connais pas cet enfoiré !), je suis tenté de faire le mort pour écouter ce qu’ils ont à dire, mais je réponds par réflexe.
— Non.
— Ah ok. On se disait : tu n’as pas peur pour Camille et Nico ?
J’entends Manu glousser (son ami s’appelle Manu).
— Ils ont l’air proches, non ? Insiste celui qui prend manifestement beaucoup de plaisir à me torturer.
— J’ai confiance.
Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça, sans doute la plus insondable connerie jamais sortie de ma bouche, mais le mal est fait. D’ailleurs les deux amis gloussent, et je crois presque entendre un « mais quel con ! », que je choisis de mettre sur le compte de l’alcool ou de mon imagination.
Finalement, Camille et Nico arrivent quelques minutes plus tard, ce qui fait taire Manu et Paul, qui continuaient de parler à voix basse.
— Où est Justin ? Demande Camille en chuchotant.
— Je ne sais pas, répond Nico sur le même ton. Mais si tu essayes de le retrouver tu vas réveiller tout le monde, viens plutôt avec moi.
Elle glousse, mais manifestement elle s’exécute. Une vague de chaleur m’étreint. J’ai vraiment l’air d’un con, d’autant plus que je sais que Manu et Paul ne dorment pas, tout comme la majorité des trente personnes qui nous entourent – aux bas ...