1. La gouailleuse


    Datte: 18/12/2020, Catégories: fh, fplusag, extracon, voisins, taille, bizarre, fgode, préservati, pénétratio, fsodo, Auteur: Tomtomtom, Source: Revebebe

    ... faire.
    
    Mais Bernard, ce con, c’est sûr que ce n’était pas très malin de sa part de s’afficher avec une petite jeunette tous nichons en avant. De mon côté, avec une vieille, dans l’intimité feutrée de son appartement, je ne risquais pas grand-chose, qui le saurait ?
    
    En tout cas, cela ne changea en rien ma décision. J’avais demandé mon après-midi à mon patron et je comptais bien en profiter.
    
    Sur le coup de deux heures, après avoir monté les escaliers quatre à quatre, j’ai sonné à sa porte : une fois, deux fois, trois fois. C’était bien ma chance, elle n’avait pas l’air d’être là. En désespoir de cause, j’ai tambouriné.
    
    J’allais abandonner quand j’ai entendu du bruit derrière la porte. Quelque chose est tombé. Un bruit sourd, puis la porte s’est ouverte :
    
    — Ah c’est toi… Et bien, entre donc.
    
    Elle n’avait pas l’air dans son assiette. Elle avait enfilé une robe de chambre vieillotte et avait les cheveux tout ébouriffés, le visage ravagé, une gueule de bois carabinée. Elle s’est traînée péniblement dans la cuisine et m’a entraîné dans son sillage.
    
    — Tu veux un café ?
    
    J’ai acquiescé, sèchement, sans trop pouvoir cacher ma déception. J’avais imaginé une après-midi torride, avec une maîtresse sans tabou, et je me retrouvais avec une vieille poivrote déconfite qui avait bien du mal à émerger.
    
    L’intérieur était simple et frugal, désuet et ringard. Sous sa robe de chambre, elle devait avoir une nuisette. On remarquait des traces d’un tissu rose passé, un habit ...
    ... d’un autre âge.
    
    Elle a bu son café sans rien dire, un grand bol qu’elle a avalé en faisant un bruit écœurant. Après, elle aurait presque pu roter que ce n’aurait pas détonné. Par la suite, elle s’en est servi un autre bol, qu’elle a bu avec plus de modération.
    
    — Ben dis donc, mon coquin, alors çà y est, tu t’es décidé, t’es venu ici pour me culbuter. Qu’est-ce qu’elle dirait ta salope si elle apprenait ça, tu y as pensé ?
    
    J’en fus choqué, c’était la première fois que quelqu’un se permettait de traiter Monique de « salope » devant moi.
    
    — Elle doit être un peu coincée au paddock, ta pouf, malgré son beau p’tit cul. Hein, qu’est-ce qu’t’en dis ?
    
    J’en disais rien, je n’étais pas venu parler de ma femme. Mais elle insista :
    
    — Alors, dis moi, elle est chaude ou pas, Miss Fanfreluche ?
    
    Me sentant comme agressé, je rétorquai :
    
    — Et vous, vous l’êtes, chaude, ou c’est tout dans la gueule ?
    
    Mon mouvement d’humeur lui cloua le bec pour un temps. Elle avala le restant de son bol sans piper.
    
    Puis, relevant la tête :
    
    — Ecoute, mon biquet, j’fais peut-être plus aussi souvent l’amour qu’dans ma jeunesse mais, au moins, moi, j’suis prête à tout et j’rechigne devant rien. Alors si t’as envie de quelque chose, dis-le moi, fais-le moi, fais-moi signe… mais j’aime pas qu’un jeune couillon me fasse chier, surtout chez moi !
    
    Sur ce, elle se leva et s’en fut dans sa chambre, me plantant dans la cuisine comme un grand couillon.
    
    Que faire ? C’était vraiment mal ...
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