1. Dix femmes... dix destins (5)


    Datte: 16/12/2020, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... fermé le volet de son regard clair. La bouche entrouverte, elle laisse échapper de petits sons bizarres à chacune de ses inspirations. Si en plus elle se met à ronfler… mais non ! Le bruit se calme et dans sa demi-inconscience, elle étend ses cannes complètement sur le divan, amenant sa tête sur l’accoudoir proche du fauteuil occupé par son frère. Elle baille une fois de plus, étirant son corps telle une chatte.
    
    Si les actions du film sur l’écran continuent leur petit bonhomme de chemin, le garçon lui ne suit plus rien d’autre que la forme allongée sur le sofa. La nuisette est suffisamment remontée pour qu’il devine l’absence de sous-vêtement. Puis les seins ronds se dessinent cette fois sur le devant du trop court négligé qu’ils compriment ! C’est fou ce qu’elle est attirante. Elle ne ronfle plus, mais semble ronronner doucettement. Que se passe-t-il dans la tête de ce jeune homme ? Devant lui, cette forme alitée n’est plus rien d’autre qu’une femme.
    
    Lentement, il décolle ses fesses de son siège, se penche en avant et finit par se relever complètement. Puis il s’agenouille devant le lit improvisé où dort Judith. Il ne bouge pas, restant de longues minutes à observer ce corps de rêve totalement relâché. Oh ! Il y mettrait bien les mains, la bouche, une furieuse envie de l’embrasser aussi lui monte au cerveau. Mais il lui reste un zeste de pudeur, une peur de se faire incendier si d’aventure elle se réveille. Alors, il se contente de ce qu’elle offre, bien ...
    ... involontairement peut-être.
    
    — oooOOooo —
    
    Le son et les images se perdent dans le dédale d’une cervelle féminine fatiguée. Il fait bon et Stéphane est calme sur son siège. Absorbé par la vision du film, il ne bouge pas. Judith sent que déjà le sommeil la gagne. Elle devrait aller se coucher, mais elle se trouve si bien là. Elle est réveillée toute seule par son propre ronflement. Alors sans réfléchir vraiment, elle s’étend sur le canapé que gracieusement le frangin lui a laissé. Sa tête vient se poser, proche du corps de son colocataire. Il ne fait pas mine de la voir. Du coup, elle referme les quinquets et repose ses paupières.
    
    Elle est bien ! Dans un monde pas totalement clos par le sommeil, mais pas non plus suffisamment en éveil. Elle sait, elle devine le mouvement devant elle. Une ombre qu’elle ne cherche pas à distinguer s’est accroupie face à sa couche provisoire. C’est drôle comme elle semble contente de se sentir moins seule. Elle ne bouge pas. Mais ses sens pas vraiment endormis lui laissent entendre le souffle de celui qui s’est rapproché de sa place. Pourquoi ne réagit-elle pas alors que des gestes plus saccadés lui rappellent vaguement un autre moment de cette même journée ?
    
    Il lui semble, mais dans son songe, elle est si bien, il lui semble oui, que ce bras qu’elle imagine bouge de haut en bas. Que la main masque une amplitude menant à un évènement marquant. Le souffle s’est juste un peu plus ajusté pour venir au centre d’elle. Elle se sent épiée, scrutée à la ...
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