Suis-je candauliste ?
Datte: 15/12/2020,
Catégories:
fhh,
fhhh,
cocus,
hotel,
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voiture,
fsoumise,
jalousie,
noculotte,
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
fsodo,
Auteur: Annie-Aime, Source: Revebebe
... se sont-ils même rendus compte que le garçon était là ? En temps ordinaire, j’aurais réagi, condamnant l’exhibition inopportune, mais les temps ne sont plus ordinaires. Et au vrai, je n’en suis pas à un gus prés.
Qu’en est-il de Damien ? Il a accroché un sourire niais au coin des lèvres. Son regard est braqué sur le visage d’Annie. Celle-ci affiche une mine extatique, un peu bête, concentrée qu’elle est sur la jouissance que lui dispense le Noir pendu à son sein. Elle a cessé de gémir mais on devine qu’elle fait effort. Deux quenottes, au demeurant fort mignonnes, chevauchent la lèvre inférieure. Cela pour dire qu’elle se mord les lèvres.
Mon épouse n’a sans doute pas conscience du spectacle qu’elle offre, pas plus qu’elle n’a conscience que l’allaitement n’a que trop duré. Damien en revanche, commence à ronger son frein. C’est lui qui met fin à la tétée, invitant les deux partenaires à préférer l’apéritif qui nous a été servis.
Le tétin a beaucoup souffert. Il est extraordinairement gonflé, infiniment plus volumineux qu’il n’est d’habitude et hypersensible aussi. L’ogre en fait la mortifiante expérience quand il s’avise de vouloir à son tour croquer le téton martyrisé. Le pauvre Damien en est pour ses frais. Pour une fois qu’elle n’est pas docile, j’en conçois une reconnaissance pour le moins saugrenue.
Quoi qu’il en soit, la fièvre d’Annie n’est pas contestable. Je devrais me réjouir alors que je ressens surtout de l’humiliation. Et sa docilité vis-à-vis de son ...
... ex en rajoute encore.
ooo000ooo
Nous ne sommes pas longs à vider nos verres. Personne n’éprouvant le besoin de boire à nouveau, nous envisageons de rejoindre le restaurant. Il n’est pas très loin, je propose d’y aller à pied en flânant le long du fleuve.
Nous sommes en chemin, je prends un peu d’avance pour être seul. J’ai besoin de calme pour faire le point et comprendre ce qui me reste en travers de la gorge. C’est la condition pour dissiper un reste de jalousie intempestif et par suite retrouver un semblant de sérénité plus en rapport avec mon rôle de producteur de l’événement.
Il ne m’est pas difficile de distancer les autres, ils traînent, sacrifiant à ces jeux de potaches que je n’ai jamais prisés. Toutefois, je ne souhaite pas prendre plus d’avance qu’il ne faut, aussi je reviens sur mes pas quand je m’aperçois que le groupe fait du sur place assez loin à l’arrière.
Une fois de retour à portée, je mesure mieux de quoi il retourne. Le trio chahute, Annie est couchée, dos sur le parapet de protection, à l’aplomb de la Garonne. Elle se débat, rien de méchant cependant, ses rires démentent mes craintes. Les deux guignols semblent avoir fort à faire pour la maîtriser. Jean-Yves bataille, bras emmêlés, Damien est quasiment couché sur les jambes d’Annie…
— Non ! Non, j’veux pas… s’époumone-t-elle en s’esclaffant sans que je sache à qui elle s’adresse.
Ce n’est que lorsque je suis plus près que je comprends ce qu’ils font vraiment.
Le bustier n’est plus ...