Suis-je candauliste ?
Datte: 15/12/2020,
Catégories:
fhh,
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Partouze / Groupe
fsodo,
Auteur: Annie-Aime, Source: Revebebe
... plus, sachez cependant que j’en sais plus que vous n’en savez sur l’animal que je prends en référence. C’est d’abord une plaisanterie, une manière de taquiner Annie sur un présupposé penchant pour l’exotisme.
— Et le vieux ? Faut aussi lui donner un nom à ce pauvre anonyme.
— Va pour Damien, puisqu’ils font la paire, décide Annie, cette fois d’un air beaucoup plus déterminé.
N’ai-je pas écrit que je passe l’hiver au chaud ? Rectification, l’hiver est torride et le printemps aussi. C’est le bonheur.
Un bonheur nourri de perversité. On n’imagine pas assez ce que cela veut dire. La perversité est une drogue dont on ne se défait plus. Elle vous bouffe à petit feu, réclamant toujours davantage. Annie n’a pas l’air étonné quand je lui recommande d’appeler Damien.
— Tu es sûr que tu le veux ?
— Sûr Annie, j’en suis sûr. Tu fais le nécessaire.
— Et Jean-Yves aussi ?
— Bien sûr !
Dois-je dénoncer mes informateurs placés en des lieux stratégiques ? Je ne parlerai pas, même sous la torture. Je peux seulement vous dire que de mon côté, je ne suis pas resté inactif. Avant de faire mon offre, je me suis auparavant assuré que comme l’an passé Damien et Jean-Yves ont reçu les convocations. J’ai ainsi appris qu’ils sont encore, comme l’an passé, sur les listes des examinateurs pour surveiller les épreuves du baccalauréat dans un des lycées de notre belle capitale régionale. Cette précision est à destination des éventuels chinois férus de logistique.
J’ajoute que comme ...
... l’an passé, comme tous les ans, belle-maman et beau-papa emmènent les gamins en vacances avec eux. Comme l’an passé, comme tous les ans, on exécute nos tâches… La vie est un éternel recommencement.
ooo000ooo
Un an auparavant, jour pour jour, je faisais capoter un projet dont j’ai porté le remord tout ce temps. Ce soir est le grand soir, je rattrape le temps perdu. Gueuleton au restaurant, c’est moi qui régale.
Annie a revêtu une petite robe courte, genre bustier, taillée dans une étoffe légère à motifs imprimés de sequins dorés sur fond noir et recouverte d’un voile de tulle, lequel ajoute au caractère aérien qui se dégage de l’ensemble. Et pour parfaire cette impression céleste, elle est perchée sur des escarpins bridés à la cheville et dotés de talons interminables.
— Wouahou ! Tu t’es mise en frais, complimenté-je sans trop d’élégance.
Elle n’en accepte pas moins mon compliment et virevolte devant moi pour me remercier. La jupe, pincée haut sous la poitrine, se déploie, ébauche une corolle, dévoilant les gambettes et livrant accessoirement un flash révélateur sur le dessous.
— Je croyais que tu n’aimais pas les strings ?
— Ça dépend des fois, minaude-t-elle la mine gourmande.
ooo000ooo
Jean-Yves nous attend au bar de l’hôtel. Annie l’embrasse, il me serre la main et m’invite à prendre place dans un fauteuil. Mon épouse s’installe dans le canapé en vis-à-vis, notre hôte s’assoit près d’elle.
— Damien ne devrait pas tarder.
L’homme m’a l’air ...