Suis-je candauliste ?
Datte: 15/12/2020,
Catégories:
fhh,
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Partouze / Groupe
fsodo,
Auteur: Annie-Aime, Source: Revebebe
... compte fait, je vais la tondre tout de suite, rectifié-je, regardant dans le même temps mon épouse, laquelle est naturellement avec nous, même si son mutisme peut laisser supposer le contraire.
Une ébauche de sourire apparaît sur son visage. Bon signe, pensé-je, rasséréné. Mais ce n’est qu’au terme du troisième jour que je récolte les fruits de ma bonne volonté. La grâce qu’on m’accorde, met fin à la continence, mais ce n’est pas pour autant l’absolution. La pénitence dure longtemps puis un soir d’automne, un brin romantique, un peu nostalgique, alors que nous chavirons dans la tendresse, j’apprends le fin mot de l’histoire.
— J’avais tout arrangé avec Damien et Jean-Yves.
— Oh !
— Je croyais te faire plaisir. Tu comprends maintenant pourquoi j’ai été tellement vexée.
Mes sentiments sur le coup mêlent l’ahurissement, l’appréhension et l’espoir. Je découvre une femme infiniment plus délurée que je ne croyais. Je le soupçonnais bien sûr, et déjà depuis quelques temps sauf que maintenant il n’y a plus aucun doute.
Mais avant tout, l’aveu ravive mes espoirs de débauche qui ne m’ont jamais quitté, et le pendant indissociable, la crainte d’être le dindon de la farce. Ou le cocu de l’affaire si vous m’accordez l’expression, tout à fait de circonstance pour quelqu’un qui aspire à être cocu.
— On pourrait peut-être remettre le couvert, suggéré-je après m’être remis de mes émotions.
— Peut-être, mais je te l’ai dit, je ne ferai pas ça avec n’importe qui.
La ...
... sélection des candidats s’avère effectivement être un nœud crucial, inextricable même. Noël s’annonce, sans que nous l’ayons démêlé. J’en viens à exposer mon incompréhension.
— Comment as-tu pu l’envisager spontanément avec Damien et Jean-Yves ?
— Parce que j’avais confiance.
Je vous avoue qu’en mon for intérieur, je suis un peu dans le même état d’esprit. Après m’être frotté à la réalité, la recherche de candidats m’apparaît bien ardue et un peu trop glauque à mon goût et si je ne me décourage pas malgré tout, c’est moins pour le résultat que pour brasser de l’air. Ben oui, on vit sous air conditionné, notre complicité n’en est que plus intense et notre union plus solide. Au lit, tout va bien, je suis bien au chaud, sans craindre l’hiver.
Il y a pas mal de monde sous la couette, nous, bien sûr, et toute la cohorte des candidats malheureux, tout au moins ceux dignes d’un peu d’intérêt. Il y a aussi ce vieux gode qui n’a jamais tant servi. À tel point d’ailleurs qu’on a estimé utile de lui commander un remplaçant, plus fiable, plus gros aussi.
Un nouveau pas est franchi, le jour où je décide de baptiser notre cheptel. Comprenez bien qu’avec un tel troupeau, on ne s’y retrouvait plus, le vieux restant en renfort quand bien même le nouveau ait pris son service.
— Que dirais-tu de l’appeler Jean-Yves, suggéré-je, pas peu fier de ma trouvaille.
— Pourquoi pas ? finit-elle par accepter après quelques hésitations.
Ma suggestion n’est pas innocente, je ne vous en dis pas ...