Voyeur ou héros ? - Histoires de Sexe

Voyeur ou héros ?

... trop.

Une vision de rêve ! Je me remis à me branler, cette fois, ça me suffisait amplement. Mais elle se rassit en disant à sa nièce…

— Débarrasse-toé donc de ta serviette,tabarnouche ! Pis fais-toi bronzer un peu partout, t’as l’air d’un zombie. Profites-en, on est toutes seules ! Passe-moi donc la lotion, veux-tu ?

Marie la lui donna en répondant :

— Pas question !
— Pourquoi ? J’ai déjà tout vu ce qui avait à voir.

J’arrêtai encore de me masturber, priant pour que la serviette de bain s’envole, mais je n’y comptais pas trop. Tout de même, je priais fort, fort, fort, les Dieux de la forêt.

Pierrette commença à se frictionner la poitrine.

Gros plan là-dessus : des doigts fins, luisants de crème, compressant les seins, les soulevant, faisant enfler encore plus les mamelons roses. Ouf !

— Ça, je le sais que vous avez tout vu, mais on n’est pas toutes seules, on a des voisins. Ça me gêne trop ! Y peuvent revenir n’importe quand ou il y a peut-être d’autres campeurs dans le coin ou des pêcheurs. On a tous des caméras de nos jours, même dans nos téléphones. Je n’ai pas envie de me retrouver encore sur YouTube, pis à poil en plus ! J’imagine déjà les manchettes dans les journaux :

« La belle et encore séduisante Marie Lemieux, malgré sa cinquantaine », hurla-t-elle quasiment en regardant sa tante,« surprise à faire du naturisme dans le bois à Sacré-Cœur avec une dame âgée ». Ce serait bon pour ma carrière, ça aussi !

— Cette vidéo-là serait le succès ...

... de la semaine, c’est sûr, Marie, mais pas juste à cause de toi. Hum !
— Ouais ! Disons du mois.
— De l’année, voyons, inutile d’être modeste quand on est des bombes comme nous deux.

Là elles rirent de plus belle puis sa tante rajouta en se frottant l’entrejambe avec de la lotion (gros plan là-dessus aussi) :

— Mais nos voisins sont naturistes et je vais probablement en faire avec eux demain. Pis y a personne, chut allée loin en vélo me promener des deux côtés. Y a pas d’autres campeurs ni pêcheurs par ici, ma grande. Pis je suis certaine que Paul et sa compagne n’aimeraient pas se voir tout nus sur YouTube eux non plus.
— Qu’est-ce que t’en sais, ma tante, c’est peut-être leur trip, justement. Ils se filmaient, je te rappelle, quand tu les as surpris à baiser sur le pont ; pis peut-être qu’y lancent ça sur le web. C’est la nouvelle mode, y paraît, chez les couples. Le monde est devenu fou avec ce maudit internet-là ! Pis y a déjà assez de vidéos de moi qui circulent en train de me pencher en décolleté. Ça doit être pour ça que j’ai mal dans le dos : ces maudites vidéos-là, justement.

Là, elle rit de sa blague et moi je me sentis à nouveau un peu coupable de les filmer, mais je n’avais pas l’intention de lancer ça sur le net. Ça apaisait un peu ma conscience.

— Dans le sud sur une plage déserte, OK, je ne m’en prive pas, continua Marie, mais ici au Québec…

Elle tournait la tête et regardait partout. Visiblement, ça la tentait. Doux Jésus ! Ça me fit déglutir ...