Le doigt dans l'engrenage. 1. Christophe.
Datte: 14/12/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Romain69130, Source: Hds
... moi aussi. Alors pourquoi ne pas voir le bon côté des choses. Il fait beau. La nuit est douce. Des bras t'attendent.
— Tu savais ?
— Oui. Mais cela n'a aucune importance. Je t'aime. C'est cela l'important. Et je ne veux que ton bonheur, mieux ton plaisir. Alors si garçon te trouble au point de le désirer toi aussi, je t'en prie accepte.
— Chris….
Je la prends dans mes bras. "Je t'aime mon amour", dis-je dans un chuchotement. "Moi aussi, je t'aime", elle répond.
Je la libère.
— Je reste avec mes copains, tu sais ou me retrouver.
Et sans vraiment lui laisser le temps de réagir, je pars vers la table ou les autres discutent.
En arrivant, je me retourne, elle n'est plus là.
J'ai fait le fanfaron devant elle, mieux le mari généreux prêt à tout pour le bonheur de son épouse, mais j'ai bien du mal à suivre la conversation à ma table. Je gamberge.
A-t-elle rejoins ce garçon. A-t-elle cédé à ses avances. Et si oui, ou sont-ils allés avec tout ce monde et la résidence n'a pas de chambres. Et s'ils sont ensembles que font-ils ? Est-il à la hauteur ? Elle sera peut-être déçue. Merde et les capotes. Marie n'en a certainement pas. L'homme surement. A son âge moi j'avais toujours des préservatifs sur moi.
Que le temps passe lentement. Que font-ils ? Une heure déjà! Et si c'était un malade ? S'il avait kidnappé Marie ou pire un sadique assassin ?
Ouf, je la vois. Elle me fait signe. En m'approchant j'ai déjà une partie des réponses. Elle est moins bien ...
... coiffée et sa robe moins bien ajustée. Mais aussi dès que je peux voir son visage, ses joues sont rouges, ses yeux brillent et elle fuit mon regard.
— C'était bien ?
Je demande sans même passer par la question préliminaire " tu l'as fait" qui me parait superflue.
Le "oui" est si faible que je dois tendre l'oreille.
— Je commençais à m'inquiéter. Vous avez été ou ?
— Dans notre voiture.
— La nôtre ?
— Oui la sienne est trop petite alors que la nôtre est…la banquette…
Elle ne continue pas, consciente que de me donner les détails peut être déplacé.
— C'n'est pas loin alors pourquoi plus d'une heure ?
Marie lève son visage. Son regard croise le mien et je crois que c'est plus, ce que j'y vois, que le "on l'a fait deux fois", qui me fait prendre conscience de mon propre trouble.
J'ai devant moi ma femme, femme adultère, qui montre à la fois de la gêne mais aussi toutes les apparences de la satisfaction. Deux visages, mais en tout cas pas celui du remord. Peut-être que face à moi, elle se demande comment elle a pu faire cela, comme moi je me demande comment j'ai pu lui proposer.
Elle est belle, de cette beauté que peut avoir une femme alors qu'elle vient d'avoir du plaisir.
Du plaisir.
Dans ma voiture. Comme dans notre jeunesse ou la banquette arrière a été maintes fois le lieu, faute de mieux, de nos ébats.
— Viens. Dis-je en la prenant par la main.
En l'entrainant je ne pense à rien d'autre, mais je me dirige vers le parking. Une seule ...