1. Nadine


    Datte: 12/12/2020, Catégories: fh, ff, Collègues / Travail grosseins, fbi, Auteur: Laurent B., Source: Revebebe

    Lundi matin. Le réveil a été dur. J’ai dû me forcer pour sortir du lit. Je ne sais pas ce que j’avais, mais je n’avançais pas du tout. J’ai téléphoné au bureau pour dire que je passais chez le toubib, et que je ne viendrais que l’après-midi.
    
    À mon arrivée, Nadine, une de nos deux bimbos de la réception, me fait la bise.
    
    — Salut Laurent, Madame Viviane m’a demandé de te dire que tu dois passer à son bureau de toute urgence.
    
    Madame Viviane, c’est la patronne de la boîte où je bosse comme comptable. Et une femme comme directrice dans une entreprise de construction, c’est assez rare pour être signalé.
    
    — Seulement, je te préviens, elle devait avoir des vapeurs ce matin, car elle a mis un body super moulant, et elle n’a pas de soutif en dessous. Tu me donneras ton avis, mais je suis sûre qu’elle est siliconée. Des gros nichons comme ça, à son âge, ça n’est pas possible qu’ils tiennent si bien que ça.
    — Ha, ha ! Jalouse ? je lui réponds.
    — Non, mais je trouve qu’à quarante berges passées, elle ne devrait pas essayer de s’habiller comme une fille de vingt-cinq ans.
    — Bon, je verrai, mais ça m’étonnerait que ça soit choquant. C’est une femme qui a de la classe. Elle est toujours sexy, mais jamais vulgaire.
    — C’est pour moi que tu dis ça ?
    
    Et susceptible avec ça.
    
    — Mais non, je ne voulais rien dire de plus que ce que j’ai dit. Il n’y avait aucun sous-entendu. Bon, je file, sinon elle va me passer un savon.
    
    Bien content d’avoir une excuse pour me débiner. ...
    ... Cette conversation prenait une tournure qui ne me plaisait pas. N’empêche. Elle a réussi à éveiller ma curiosité. Je me demande ce que je vais voir plutôt que ce que la boss me veut de si urgent. Il faut dire que Viviane, c’est une sacrée belle femme. Une brune aux yeux bleus très clairs. Des cheveux courts. Un corps tout en muscles. Des seins à damner tous les saints. Des jambes presque toujours découvertes par une jupe qui ne descend jamais plus bas que la mi-cuisse. Des escarpins à talons hauts. Et un bronzage qui ne pâlit à aucun moment de l’année.
    
    Quand j’entre dans son bureau, je ne peux m’empêcher de la détailler. Elle semble d’ailleurs attendre patiemment que mes yeux terminent le tour du propriétaire. Elle ne porte pas de veste, et je comprends ce que voulait dire Nadine. Le body aux larges bretelles découvre des épaules superbes, mais surtout moule de très près les globes de seins volumineux qui ne donnent pourtant pas du tout l’impression d’être soumis à la gravité.
    
    — Bonjour Laurent. Vous n’avez rien de grave au moins ?
    — Bonjour madame. Non, non, c’est juste un peu de fatigue.
    — Bien, tant mieux. Asseyez-vous, je voudrais que vous me disiez où on en est avec Duchaussoy. Qu’est-ce qu’ils ont encore comme factures en retard ?
    — Euh, je ne pourrais pas vous dire ça de tête, il faut que j’aille chercher le dossier.
    
    Je fais un geste pour me lever, mais elle me fait signe de rester assis tout en décrochant le téléphone.
    
    — Nadine, vous pouvez passer par la ...
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