1. La Corotte de Tchotchon (3)


    Datte: 12/12/2020, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... parfaitement conscient moi et nous devons nous préparer à ton départ. Ce sera douloureux pour moi, je dois pourtant m’y faire et me résoudre à te voir quitter la maison.
    
    — Oh papa !
    
    — Ne pleure pas ma fille. Je suis heureux et fier. Tout ce que tu sais de la vie te vient de moi. J’en ai bien profité, c’est au tour de celui que tu choisiras de faire ton éducation. Et ça peut être très différent de ce que tu crois. Alors, garde précieusement tes sous. Personne ne sait jamais à l’avance, de quoi demain sera fait.
    
    — Papa… pourquoi tu me racontes toutes ces bêtises ? Je veux rester chez nous moi.
    
    — Je ne te chasse pas ma fille. Mais tu dois vivre seule ou alors avec un homme qui te donnera de beaux enfants. Ton ventre est fait pour être labouré, tout comme celui de notre Isabelle que ton frère a déjà semaillé une fois. Vous êtes deux belles coquines et il n’y a pas à revenir sur ce que je viens de te dire. Maintenant, tu peux habiter ici tout le temps que tu voudras. Rien ne presse, mais il te faudra suivre un mari, bientôt. Alors, sors, amuse-toi encore quelque temps… ensuite, tu appartiendras à ta nouvelle famille.
    
    Malgré une dernière tentative pour m’accrocher à son cou, mon père-amant me plantait dans la cuisine. Je savais qu’il avait mal au cœur, aux tripes autant que moi, et pourtant, il m’offrait le choix de vivre autrement. À vingt-quatre ans, j’avais encore toute une vie devant moi. Inutile de dire que cette nuit-là, je ruminais longuement, cherchant un ...
    ... sens à tout ce que ce père aimant m’avait raconté. L’aube toute neuve qui voyait le soleil prendre son essor dans un ciel pas très clair gardait sa part de mystère.
    
    — oooOOooo —
    
    Je venais de pousser la baie vitrée d’une école d’un nouveau genre. Un exploit pour la jeune paysanne que je restais. Louis était allé en ville la semaine précédente et il avait changé pour moi à la Banque de France deux des pièces de mon magot. Avec les billets ainsi récupérés, j’avais de quoi m’offrir ce fameux permis de conduire une automobile. Une femme aux tifs peints en rouge m’avait tendu une fiche pour une inscription dont je devais encore remplir chaque ligne. Une certaine somme d’argent déposée, la fausse rousse m’avait remis un reçu. Voilà ! J’étais une élève de cette auto-école !
    
    Le Code de la route, un livre épais de deux centimètres, bardé de panneaux et d’articles, il me faudrait les connaitre sur le bout des doigts. Mais Louis avait promis aussi de m’aider et de me laisser le volant de son tacot sur les petites routes près de chez nous. Alors, pourquoi aurais-je dû me faire du mouron ? Par contre, je ne raconterai jamais à personne comment dans la caisse de son van, là où sur la paille sèche, il transportait les gorets pour ses clients, il m’avait fait l’amour.
    
    C’était juste ainsi, sans fioriture, sur le bas-côté d’une route, celle qui nous ramenait dans nos collines, et personne n’avait à être au courant. J’avais de toute manière très envie de cela puisque mon autre amant me ...