1. La Corotte de Tchotchon (3)


    Datte: 12/12/2020, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... pour guincher. Mais il m’entraînait vers la porte de sortie. Dehors l’air avait encore fraichi davantage. Et lorsque le gaillard après suffisamment de pas pour s’assurer que personne ne nous verrait, m’avait enlacé, pourquoi aurais-je dû résister ? Le baiser échangé avait quelque de chose de magique. En ouvrant les yeux pour jeter un regard sur le visage de mon embrasseur, je crus distinguer une ombre qui se noyait dans un recoin.
    
    Papa ? Louis ? Un homme ou une femme qui était au repas de baptême ? Gustave ne me laissait pas le temps de me poser trop de questions. Ses lèvres entrouvertes envoyaient une fois encore sa langue chercher un refuge confortable dans ma bouche. Je me pâmais dans les bras de cet homme que j’aurais bien juré ne pas encaisser au début du déjeuner. Allez savoir comment ces trucs-là arrivaient vraiment. Depuis la porte de grange entrebâillée, la frimousse d’Isabelle fouillait les alentours. Me cherchait-elle ?
    
    Quand elle m’aperçut, nous nous étions déjà, mon cavalier et moi, sortis des bras l’un de l’autre. Alors la petite voix fluette nous haranguait avec un gloussement qui en disait long sur ce qu’elle pensait.
    
    — Bon ! Les tourtereaux, le dessert va être servi, alors vous vous raconterez vos rêves un peu plus tard.
    
    Nous étions rentrés, sans rien montrer. Il n’y avait pas grand-chose de toute façon à cacher. Et ma belle-sœur me souriait, alors qu’elle s’effaçait pour nous laisser pénétrer dans la salle improvisée. Mais son murmure n’était ...
    ... pas tombé dans l’oreille d’une sourde.
    
    — Il te plait mon cousin Gustave, hein, Caroline ? Tu as raison, il est grand temps que tu trouves ton chemin. Ce n’est pas une vie de vivre une existence de vieille fille avec son père.
    
    Pourquoi aurais-je dû me justifier ? Ça ne la regardait nullement, et puis ce n’était pas le jour à faire des embrouilles. Au fond de moi, il se préparait un grand bouleversement. Je n’imaginais même pas l’ampleur de ce qui me tombait dessus. Sans doute que pour la première fois, mon cœur battait pour un homme autre que ceux de ma famille, et j’en étais complètement chamboulée. À la cuisine où je me précipitais pour me passer de l’eau sur la figure, la femme de mon frère s’installait tranquillement, près du poêle.
    
    Devant mes yeux écarquillés, elle m’offrait soudain un des plus beaux spectacles qu’il m’ait été donné de suivre. Elle venait d’ouvrir son caraco, en avait extirpé une mamelle qui me paraissait disproportionnée par rapport à son buste si frêle. La fraise brune exagérément enflée était happée par la bouche minuscule de ma filleule. Allez savoir pourquoi cette scène, bien normale à la campagne, venait de m’envoyer dans le ventre comme des spasmes incompréhensibles. Et Léa tétait goulument ce nichon blanc qui m’hypnotisait pour de bon !
    
    Après la fête, papa ne m’avait pas desserré les dents pendant trois jours. Il fallait dire aussi que je n’allais pas forcément au contact. Gustave restait accroché comme un lumignon au fond de mon crâne. ...
«12...678...»