Monsieur Ekkudu
Datte: 02/12/2020,
Catégories:
f,
fh,
fhh,
grp,
extracon,
inconnu,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
préservati,
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
hsodo,
Partouze / Groupe
Humour
Auteur: Luc Leen, Source: Revebebe
... viennent pas de là.
Je lui ai donc tout expliqué. Timidement d’abord, mais de plus en plus franchement par la suite, car il m’écoutait attentivement tout en hochant la tête pour m’encourager à poursuivre. Lorsque j’ai eu terminé ma confession, Monsieur Ekkudu ne m’a pas offert l’absolution, mais m’a gentiment assuré que, d’ici peu, mon problème ne serait plus qu’un mauvais souvenir dont je serai le premier à rire.
En attendant, je ne riais pas. Armé de mon sens inné de la débrouillardise – celui qui me fait ordinairement passer quatre fois devant la bonne porte sans la repérer – et du petit bout de carton où mon spécialiste africain avait griffonné une adresse, j’ai fini par dénicher la maison où allait se dérouler la première phase de la thérapie que je m’étais engagé à suivre.
Je me dois de préciser que Monsieur Ekkudu était, tout autant que le spécialiste, convaincu de l’origine psychologique de mon mal. Dame ! Je suppose qu’il n’aurait pas osé remettre en question le bien-fondé des rapports de laboratoire précisant que « tout était normal » ! Et, de fait, j’étais normalement constitué. Pour un blanc, s’entend. Et encore pleinement fonctionnel quelques mois plus tôt.
Le Grand Marabout avait donc décrété que mon problème venait d’un manque d’excitation, d’un assoupissement des sens dans la routine, et qu’il fallait donc trouver quel type de situation manquait à mon psychisme pour stimuler et maintenir une érection durable. Il n’a pas sorti les gris-gris, ...
... statuettes et potions miraculeuses originaires de sa lointaine Afrique ancestrale, et je lui en suis reconnaissant. Ça m’a épargné l’effort de trouver une excuse pour ne rien prendre ni avaler.
Je suis entré dans le jardinet à l’extrémité duquel s’élevait une vieille maison de maître, ai grimpé les six marches du perron et sonné à la porte d’entrée.
Une Africaine aux jambes interminables et au sourire coquin, après avoir examiné mon petit mot de recommandation, m’a guidé le long d’un couloir jusqu’à une porte latérale qu’elle a ouverte sur une cabine comme on en trouve dans les centres médicaux.
— Mettez-vous à l’aise, monsieur Leen ! On va venir vous chercher.
À l’aise ? Je voulais demander un complément d’information, mais lorsque j’ai ouvert la bouche pour le faire, la porte était déjà refermée. J’ai voulu rappeler la demoiselle aux jambes coquines et au sourire interminable, mais le battant n’était pas muni d’une poignée qui m’aurait permis de sortir par là.
J’ai soupiré et j’ai regardé l’autre porte, qui n’était guère mieux équipée. J’ai poussé sur le panneau et, à ma grande surprise, celui-ci a pivoté. Sans grincer. Curieux, j’ai glissé la tête dans l’entrebâillement mais n’ai découvert que l’amorce d’un couloir obscur.
J’ai sagement attendu que quelqu’un m’appelle ou vienne me chercher, comme on me l’avait annoncé, mais tout restait parfaitement calme. Silencieux, même. J’avais été invité à me « mettre à l’aise », alors ignorant délibérément les deux patères ...