1. Coralie, ma colocataire


    Datte: 01/12/2020, Catégories: ff, Masturbation Oral fgode, jeu, init, Auteur: Minora, Source: Revebebe

    ... Après le repas…
    
    Durant le repas Coralie semblait radieuse. Elle avait visiblement été touchée par l’attention que je lui avais manifestée. J’avais en effet improvisé ce dîner comme un repas de fête, en décorant la table et en ouvrant une bouteille de vin. Nous méritions bien un petit remontant. C’est Coralie qui voulut nous servir :
    
    — Toi, tu ne bouges pas, ce sera ma façon à moi de me faire pardonner.
    — OK, chacune son excuse et nous serons quittes.
    
    Mal à l’aise, elle avait tendance à en faire trop elle aussi. Pour le service, elle venait debout, tout près de moi, comme une servante de bonne famille, alors qu’elle aurait pu le faire depuis sa chaise. C’était mignon, mais l’ambiguïté créée ne me plaisait pas. Cela eut pour effet de glacer un peu mon attitude.
    
    Coralie, elle, ne semblait pas s’en apercevoir. Elle multipliait les gestes de servilité. Voilà, Madame est servie ! me glissa-t-elle mutine en chaque occasion. Plus elle en rajoutait et plus je me renfrognais. Elle ne voulait vraiment rien comprendre cette sotte !
    
    C’est elle qui fit la vaisselle pendant que j’en profitais pour choisir un programme télé et me détendre un peu dans le canapé. Lorsqu’elle revint, je renâclai à lui faire une place à mes côtés. Elle parvint tout de même à se frayer un espace sur notre petit canapé en se mettant de biais, le dos appuyé contre mon épaule et les jambes pendues par-dessus l’accoudoir. Elle semblait s’amuser de cette promiscuité. Moi je ne rigolai pas du ...
    ... tout.
    
    — Tu es encore fâchée ?
    — Un peu.
    — Allez quoi, ça peut arriver à tout le monde de partir en vrille. Tu ne va pas me faire payer ça ad vitam aeternam.
    
    Agacée, je voulus la repousser d’un coup d’épaule mais elle était trop lourde et elle glissa sur mes genoux. Cela m’énerva encore plus et je voulus la frapper pour qu’elle sorte de là. Elle en était désolée. Elle forçait sur ses abdominaux pour se relever, mais n’osant s’agripper à moi elle ne parvenait pas à se dégager. Je martelai son ventre à petits coups de poings rageurs. Elle finit par abandonner et me laissa faire jusqu’à ce que je me calme. Elle restait là, à me regarder, avec une moue perplexe, se demandant ce qui me prenait.
    
    Une fois ma colère passée, je restai prostrée, les poings relevés contre ma poitrine. Presque en larmes. Elle me caressa affectueusement l’épaule pour me ramener à moi.
    
    — Ça va ?
    
    C’est un comble. C’est moi qui viens de la frapper et c’est elle qui me demande si ça va.
    
    — Excuse-moi, je ne sais pas ce qui m’a pris.
    — Ce n’est rien. Je ne savais pas que ça t’avait énervée à ce point. Le vin, le repas, je pensais que tu m’avais pardonnée.
    — Je le croyais aussi. Pardon.
    
    Elle était belle à présent. Etonnamment sereine dans une situation si scabreuse. Elle était sans défense, allongée sur mes genoux, le peignoir ouvert, débraillée par l’affrontement. Et pourtant, c’est elle qui semblait la plus maîtresse d’elle-même dans la circonstance. Grand seigneur, elle se permettait même de me ...
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