1. Coralie, ma colocataire


    Datte: 01/12/2020, Catégories: ff, Masturbation Oral fgode, jeu, init, Auteur: Minora, Source: Revebebe

    ... ?
    
    Elle baissa la tête en rougissant, comme une petite fille prise en faute. Elle n’osa pas répondre. Je l’observai trépigner sur place ne sachant sur quel pied danser et se tordant les doigts. Elle tremblait comme une feuille sans que je sache s’il s’agissait de froid ou de peur. J’étais au moins aussi intimidé qu’elle. Elle était touchante. J’avais envie de la protéger. Au bout d’un moment, inquiète, elle fit mine de lever le regard vers moi pour guetter une réaction.
    
    — N’aies pas peur. Il n’y a pas de quoi avoir honte, lui dis-je en caressant sa tête. Je trouve finalement cela plutôt flatteur.
    
    A ces mots Coralie fondit en larmes et s’abandonna aussitôt dans mes bras. Elle semblait au comble de la honte. Je décidai de la laisser se calmer un peu avant de mettre les choses au clair. Je lui frictionnai le corps par-dessus son peignoir afin de la sécher et la réchauffer. Peu à peu, elle sécha ses larmes. Son visage était encore rouge de confusion, mais son sourire et son regard plein de reconnaissance disait l’espoir qu’elle plaçait dans la tendresse que je pouvais lui donner. Je ne savais trop comment m’y prendre, mais il fallait bien que je dise quelque chose :
    
    — Sache que je ne suis pas gouine !
    — Mais, moi non plus… Que vas-tu imaginer ? Je ne sais pas ce qui m’a pris… Cela n’est pas dans mes habitudes… Je ne le referai plus, c’est promis…
    — J’espère bien, dis donc. Tu ne vas tout de même pas souiller toutes mes petites culottes !
    — Je n’ai rien souillé du ...
    ... tout !
    — Je ne veux pas savoir ce que tu as fais avec, j’espère en tout cas que tu vas me les laver et repasser comme si de rien n’était. Il ne manquerait plus que je doive nettoyer tes cochonneries maintenant !
    
    La pauvre. C’était sorti comme ça, sans réfléchir. Un brin de sadisme avait dû me guider inconsciemment. Je l’avais plantée là et je m’étais réfugiée dans la cuisine pour reprendre mes esprits. Pourtant j’aurais voulu être compréhensive. Mais je n’avais pas su. Plus la situation avançait, plus je me faisais mégère et plus je l’enfonçais. Que faire maintenant ? Je décidai de nous préparer le repas. Peut-être parviendrais-je à lui montrer, en cuisinant, ce que je n’avais pas su lui dire sur le moment : soyons de bonnes copines mais rien d’autre, je n’en ai pas envie.
    
    En mettant la table, je l’imaginais effondrée dans la salle de bains. Sans doute m’en voulait-elle ? Peut-être n’osait-elle même pas sortir. Pas un bruit n’émanait des chambres ni des pièces d’eau. Je commençais à être inquiète. Je m’apprêtai à aller voir, lorsqu’elle sortit toute pimpante de la salle de bains. Elle avait retrouvé toute sa contenance. Le corps dignement dressé, enveloppée confortablement dans son peignoir. Je fus soulagée. Son maquillage cachait habillement les cernes que les larmes avaient dû creuser. On s’observa un instant, puis on échangea un clin d’œil pour effacer tout cela, avant que je l’invite à partager le dîner entre colocataires, en gage de notre réconciliation.
    
    2 - ...
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