Tala - Histoires de Sexe

Tala

... faut bien que ça sorte, non ?
— Ce n’est pas faux…
— Donc, quand c’est comme ça, la fille s’exerce à désemplir le garçon choisi.
— Et… je peux savoir la technique utilisée ?
— Oh, c’est tout simple, ça dépend du degré de proximité qui existe entre les deux. À la main s’ils ne se connaissent pas trop, par frotti-frotta s’ils se connaissent un peu plus. S’ils sont très proches, la fille utilisera sa bouche. Et s’ils sont promis l’un à l’autre, par l’une des deux voies du bassin.

Je suis déridé, malgré moi, par cette façon de présenter les choses.

— L’une des deux voies du bassin ? Belle façon de le dire.
— C’est logique : si c’est le temps d’ovulation, il vaut mieux passer ailleurs. Ça ne fonctionne pas comme ça sur ta planète ?
— Pas tout à fait de la même façon, mais il y a de ça, globalement.

Je m’approche d’elle, il y a un truc que j’aimerais savoir :

— Et pour toi, Lanu, auquel cas, il te prenait l’envie de me – ah hem - soulager, quel est notre degré de…proximité ?

Très sérieusement, en toute sincérité, elle me répond :

— Pour toi, Alekese, comme je t’aime vraiment bien, j’utiliserais mes lèvres. Je te dois bien ça, non ?
— Merci pour ta mansuétude envers moi. Excuse-moi de te poser la question, mais, les sentiments, ils se casent où dans tout ça ?
— Les sentiments ?
— Oui, oui, tu sais, le fait de tenir l’un à l’autre, d’être ensemble à deux…
— Mais je tiens à toi, Alekese, et nous sommes, ici, à deux, non ?

C’est une bonne réponse, mais ...

... ambiguë. Je ne sais pas exactement ce que je dois penser de cette déclaration. Finalement, c’est Lanu qui décide pour moi :

— Allez, hop, le garçon me fait voir ça !
— Hééé !?

Et d’un geste brusque et assuré, avant que je puisse faire le moindre geste, mon short de bain se retrouve sur mes pieds, exhibant à l’air tous mes bijoux de famille. Illico, elle s’exclame :

— Ah ben, ça !
— Que ?
— C’est tout petit, mais nettement plus gros !

C’est alors que je réalise une petite chose : la sexualité talayenne n’est peut-être pas identique à la mienne. J’ai souvent vu des Talayens nus, et j’ai pu constater qu’ils avaient un sexe très long mais très fin, un tuyau en somme. Je n’avais pas percuté que les Talayennes devaient donc être "calibrées" de la même façon !

— Ah ben ça ! Ton tuyau grossit encore et il s’allonge ? C’est bien étrange un Terrien !

Je reste stupidement figé, le short toujours à mes pieds. Elle continue son analyse :

— Ah ben, ça grossit et en plus, ça se redresse ! Curieux ! Mais amusant ! Ça grossit jusqu’où, Alekese ?
— Euh… encore un peu plus…
— Encore un peu plus ? Chez nous, ça reste tel quel, sauf que ça gigote ensuite comme une anguille à moitié endormie.

En une seule phrase, elle a résumé la différence fondamentale entre un Terrien et un Talayen. Le phallus local est presque deux fois plus long que le mien, mais il ne dépasse pas l’épaisseur d’un doigt, même pas celui du pouce. J’aurais dû consulter une encyclopédie anatomique avant ...