Dominique est amoureuse
Datte: 26/04/2018,
Catégories:
ff,
fplusag,
jeunes,
bain,
forêt,
amour,
volupté,
fsoumise,
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
fdanus,
conte,
Humour
Auteur: Agerespectab, Source: Revebebe
Résumé des épisodes précédents n° 10534 & 10548
Nous sommes à Là, belle petite cité d’autrefois. L’épouse d’Aymard est morte il y a dix-huit ans, en mettant au monde Dominique, une ravissante fille qui mène son papa par le bout du nez. Ils vivent tous deux dans la grande maison de Fernand avec Josée, son épouse, sœur de la disparue qui sert de maman à Dominique.
La communauté des femmes de Là est dominée par Jinay "la sorcière", laquelle est à la fois infirmière en chef, sage-femme en chef, médecin des femmes, et règne autant sur les consciences que sur les corps. À trente-neuf ans, toujours célibataire, elle est sans doute la plus jolie femme de Là.
Pour de plus amples détails, il est essentiel de lire les épisodes précédents.
Dominique et Enguerrand sont assis sur un banc, place de l’église.
La jeune fille demande :
— J’aimerais bien qu’on se parle, un peu, mais connais-tu un coin où nous serions tranquilles, sans crainte qu’on nous écoute ?
— Heu…non, je vois pas…à l’église, peut-être ?
— Non, t’es bête, il y fait froid, je pensais plutôt dans la nature. Tu aimes la nature ?
— Je…Oui, j’aime bien la mer, je l’ai vue une fois…
— Mais elle est trop loin, nous ne pourrons pas y aller aujourd’hui, et la forêt, tu l’aimes pas ?
— Ah oui, bien sûr, c’est bien la forêt, y a des coins tranquilles, j’en connais un, moi !
— On y va ?
L’idée qu’on puisse les observer derrière les rideaux de fenêtre ne les effleure pas ; et pourtant demain, toute la petite ...
... ville saura que les deux jeunes gens sont allés au bois se conter fleurette, et quoi de plus ?
Enlacés, ils ont cheminé sur une route blanche, en s’embrassant tous les vingt pas, puis se sont enfoncés dans le grand bois de châtaigniers, silencieux en ce dimanche d’après-déjeuner.
Ils sont seuls au monde, ni homme ni bête autour d’eux, mis à part les petits oiseaux.
Ils ont fini par s’installer dans une minuscule clairière protégée par d’épais fourrés d’épineux tout autour ; il a même fallu ramper pour y parvenir :
— Mais où veux-tu m’emmener comme ça ? a-t-elle dit en rassemblant ses jupes, puis s’efforçant, à croupetons, de suivre le garçon, lequel progresse aisément à quatre pattes.
— Je reconnais, c’est pas pratique pour toi, mais tu voulais pas un endroit tranquille ?
— Oui, mais peut-être pas à ce point !
Elle le connaît depuis si longtemps, Enguerrand, elle est sûre de pouvoir en faire ce qu’elle veut, et ce qu’elle veut, c’est en faire son homme à elle.
Elle a jeté son dévolu sur un garçon bien bâti, pourvu d’un bon métier. Il est charron, ouvrier confirmé.
Il ne paraît point sot, mais elle a cette agréable impression d’avoir constamment une à deux longueurs d’avance sur lui dans la réflexion. En fait, sans qu’elle en soit bien consciente, elle le compare à son cher Papa, l’homme-étalon de sa jeune vie. Et Enguerrand s’en tirerait plutôt à son avantage.
Ils sont maintenant allongés côte à côte sur l’herbe. L’air de rien, Dominique défait le ...