Châteaux en Espagne. - Histoires de Sexe

Châteaux en Espagne.

... conquêtes.

C’est la femme qui ajoute cela, avec un sourire malicieux.

— Je n’ai pas à me plaindre.
— Parfait. C’est l’homme qui parle. Aussi je dois vous faire un aveu. Béa n’est pas ma femme, mais ma maîtresse.
— Ah !
— Le problème est que ma femme va arriver dans deux jours. Je compte sur vous pour ne rien dévoiler de ce secret.
— Je serai une tombe. Il faudra cependant me briefer pour « avant son arrivée » afin que je ne vous mette pas en péril par une réponse ou un détail inapproprié.
— Tu vois, je t’avais dit que Marc serait parfait.

Compliment assené par Béa.

— Nous verrons les détails plus tard. Mais vous restez bien ici jusqu’à la fin de la semaine prochaine ?
— Oui, si vous êtes toujours d’accord.
— Parfait. Vous verrez cela risque d’être plus calme et moins expansif si vous voyez ce que je veux dire.
— Je m’adapterai.
— Décidemment Marc, je dois remercier celle qui vous a mis sur mon chemin. De retour en France, si vous avez besoin, je vous donnerai mes coordonnées. Vous pourrez compter sur moi.
— Merci.
— Bien, en attendant je vous laisse avec Béa, car elle veut vous parler pour notre fête-anniversaire. Demain nous célébrons notre première rencontre et elle a un « cadeau mystérieux » pour moi. Je vous laisse.

Il s’éloigne.

— Asseyez-vous, Marc.
— Merci.

Un léger silence. Elle m’observe. Je me sens obligé de lui parler.

— Pour cette nuit, je vous prie de m’excuser. Ce n’était pas prémédité du tout. C’est juste que…
— Vous avez ...

... été choqué ?

Pas un mot sur le fait que j’aie espionné. J’hésite à répondre, pourtant son visage est serein. Elle est belle. Elle doit avoir une dizaine d’années de plus que moi. Si je l’avais rencontrée en boîte, je l’aurais draguée.

— Choqué ! Non. Étonné plutôt. Lorsque j’avais découvert la…

J’ai trop parlé. Elle me questionne du regard, mais aussi :

— Découvert quoi ?

À quoi bon mentir. Dans cette maison la liberté est une maxime appliquée.

— Sous le lit, en faisant le ménage, la mallette avec tous les… accessoires.

Elle sourit franchement.

— Et vous avez pensé ?
— Que c’était Monsieur…
— Appelez-le Georges et moi Béa.
— Que Georges utilisait ces objets pour vous.
— Je comprends. Mais ce n’est pas le cas. Vous avez vu !
— Oui.
— Vous comprenez pourquoi Georges veut que cela reste encore plus secret que mon existence ?
— Bien entendu.
— Merci pour lui. Je ne lui ai pas parlé de cela. Mais je ne suis pas mécontente que vous ayez pu nous voir.
— Ah ! Pourquoi ?
— Cher Marc, je ne répondrai pas à cette question. Mais l’avenir, si tout va bien, vous l’apportera.

Un silence. Et puis elle reprend.

— Avant de parler de notre fête, je voudrais vous poser une question.
— Je vous en prie.
— Cela ne vous est jamais arrivé.
— Arrivé ?
— Comme Georges, hier…
— Non, jamais. Jamais je n’ai eu une copine avec votre… votre tempérament.

Elle sourit. Elle doit me prendre pour un jeunot qui couche, vite fait bien fait, sans imagination, avec les ...