1. Un drôle d'endroit pour une rencontre


    Datte: 29/11/2020, Catégories: ff, fplusag, jeunes, toilettes, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral confession, bourge, Auteur: Anophèle, Source: Revebebe

    ... rouge au-dessous de la poignée indiquait qu’une des cabines était occupée, c’est tout. Attendre qu’on en sorte, plantée devant le miroir du lavabo aurait pu être une façon de faire. Une autre, moins ostentatoire après tout, était de m’engouffrer dans la cabine voisine. Elle avait dû m’entendre entrer et en quelques mots comme en cent mille, s’assurer de ma présence de l’autre côté de la cloison. Des murs dépouillés, seul un dessin au graphisme glauque à l’intérieur de la porte semblait là pour donner le ton. Un trou à bonne hauteur comme il en existe parfois dans ces vieux édifices. Ce serait mentir de prétendre que je ne le savais pas. Karen et moi avions fait une incursion dans ces lieux quelques semaines auparavant.***Ce furent d’abord des ombres contrastées, le tissu noir d’une jupe qu’on relève, le blanc d’un slip que deux mains s’entendent à faire glisser le long des cuisses. Le triangle d’une frondaison d’adulte ? Non, un sexe presque entièrement épilé hormis une griffe de poils très courts sur la peau blanche. Les longs doigts aux ongles bruts s’étaient mis à écarter les chairs, se glissaient entre les lèvres et s’évertuaient à faire jaillir un clito que je trouvais démesuré. Comment décrire ces instants sans risquer les clichés ? J’en ris maintenant, car la toison en tant que symbole de maturité a longtemps été pour moi un attribut hyper important. Ça l’est moins aujourd’hui, pourvu que ce soit propre !Inutile de dire que dans ma poitrine, ça s’était mis à ...
    ... battre la chamade. Respiration saccadée, petits tremblements et j’en passe. Accroupie, le visage contre la cloison, une main glissée entre le débardeur et la peau à guetter le moindre enchaînement. J’aime me toucher les bouts des seins dans ces moments. Mais là, nervosité oblige, j’en étais venue à oublier que j’avais des ongles moi aussi ! Un papier négligemment enroulé qui tombe tout à coup. Écrit au rouge à lèvres « Montre-toi aussi, now » le NOW souligné et majuscule.J’en étais aux apparitions d’une vulve dont on révèle les contours avec ostentation, aux mouvements des cuisses, à ceux d’un bassin qui ondule, mais pas seulement. Il y avait, par intermittences, ces coups d’œil traversants en forme de points d’interrogation. La réciproque devenait un must. Autant pour rester naturelle que pour la profondeur de l’objectif, il fallait éviter de se tenir trop près de la cloison. D’où le faire semblant d’un pipi prolongé, jambes écartées en me tâtant sans trop de retenue là où le bas-ventre perd son nom. L’ego au moins était sauf, même si le style ne l’était plus. Me douter qu’elle m’évaluait avait dû gommer ce qui restait de ma timidité.Des minutes longues comme une éternité… et c’est long l’éternité. Surtout vers la fin. Puis le toc-toc à la porte qui aurait fait paniquer n’importe quelle innocence aux mains pleines.— C’est moi, ouvre ! Alors demoiselle, tu veux bien me montrer ce que tu sais faire maintenant ?Le ton était devenu doctoral. Elle s’était adossée contre la porte, ...
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