Mister Hyde 39
Datte: 26/11/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: LVolante, Source: Hds
... Prenez-moi…
Satisfait, AL donna le coup de grâce. De deux doigts il fouilla le vagin de sa femelle. D’un autre il perfora l’anneau. La supplique s’estompa le temps d’une respiration pour revenir en force, baignée de sanglots de désir. Doucement, AL ramena vers lui les genoux de la belle et la fit glisser jusqu’à s’empaler sur son vit. Une nouvelle vague de plaisir envahit Nathalie lorsqu’elle sentit le gland de son Maître se frayer un chemin dans son corps. Elle s’affala sur son homme, les lèvres vissées au creux de son épaule, le reste de son être tétanisé par la jouissance. Ils restèrent ainsi, sans bouger le temps qu’AL sente frémir Nathalie. Alors, d’une légère tape sur la fesse, il lui enjoignit d’onduler. Avec lenteur, celle qui s’était voulue servante, ondoya. Puis, peu à peu, comme si le vent qui l’animait se renforçait, elle prit le trot. AL savoura cette caresse. Il laissa Nathalie rythmer leur ébat se contentant de ramener parfois son corps contre le sien pour sentir les pointes durcies des seins de sa belle. Il s’abandonna ainsi durant de longues minutes ; jusqu’à ce qu’il perçoive le plaisir monter de ses reins. Il reprit alors vigoureusement les rênes. Ses mains, jusque-là promeneuses, se fixèrent. Elles étreignirent la croupe de Nathalie avec une violence évidente bien que contenue, ouvrirent la césure des fesses, aventurèrent leurs doigts vers l’anus dont elles perforèrent les défenses tandis que son bassin lançait sa cavalière dans un galop furieux. ...
... Nathalie résista à l’assaut. Capituler ? Elle aurait été ballottée comme un fétu de paille or elle voulait éprouver la force de chacune des allées-venues jusqu’à ce que la puissance du vit qui la pilonnait la transformât en poupée de chiffon.
***
Frédéric ouvrit les yeux. Au loin, une lampe recouverte d’un foulard faisait office de veilleuse. En silence, il remercia l’intelligence de celle qui avait eu cette idée, ainsi, il n’aurait pas besoin de tâtonner pour parcourir tendrement le corps de Lucie qui jouxtait le sien : sans la réveiller, il pourrait lui montrer son adoration. Il commença par contempler sa compagne. Ses cheveux reflétaient quelques rayons de lune et se teintaient des couleurs faunes du foulard donnant à la jeune femme l’apparence d’une panthère. Du regard, il parcourut les courbes et le délié des muscles de sa fiancée. Sa main glissa sur le même chemin, quelques millimètres au-dessus de la peau, réveillant le fin duvet qui, par touche, l’habillait. L’œil s’attarda sur le fessier, la main aussi. L’eau monta à la bouche de Frédéric. L’envie de l’embrasser devint irrépressible. Tout doucement il se pencha. Ses lèvres effleurèrent la peau soyeuse, la survolèrent en tous sens avant de déposer un délicat baiser à la naissance de l’hémistiche.
Un grognement. La panthère s’ébroua, se retourna.
Une émotion inattendue s’empara de Frédéric : si de dos la beauté de Lucile était incontestable, de face elle devenait inénarrable. Une vague de chaleur envahit ...