1. Mister Hyde 39


    Datte: 26/11/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: LVolante, Source: Hds

    ... remercia Monsieur de ne pas lui avoir interdit cette lubrification de fortune et, lorsqu’elle estima que l’engin était suffisamment recouvert de salive, elle l’approcha d’une main tremblante de son anus. La pointe arrondie de l’objet entrouvrit la porte étroite mais celle-ci refusa de s’élargir. Elle tenta de forcer, de pousser mais sa position limitait le résultat de ses efforts. Elle glissa alors sa main entre ses cuisses pour donner à sa poussée un angle différent. Elle sentit l’ouverture s’agrandir. Elle poussa son avantage et peu à peu, le plug s’enfonça en elle. Mais la douleur survint, vive et subite. Nathalie eut un sursaut et le plug ressortit : tout était à refaire. Elle ramenait l’objet à portée de sa bouche lorsque Monsieur l’interrompit.
    
    – J’ai conscience que cet ustensile n’est pas adapté à ton corps, je voulais juste te voir essayer. Lève-toi ! je suis heureux de tes efforts et ils me semblent être une punition suffisante pour ce soir. Je pense que tu as compris la leçon et que tu ne te précipiteras plus. Avant d’agir, tu prendras désormais le temps de réfléchir à ce que j’attends de toi. Approche !
    
    Nathalie obéit. AL glissa une main sous sa jupe et enfila son pouce dans la fente toujours humide de sa soumise.
    
    – J’ai soif de toi. Offre-moi ta source dit-il en s’enfonçant un peu plus dans son fauteuil.
    
    Nathalie s’installa les genoux en appui sur les bras du fauteuil et releva sa robe. La bouche de AL se colla aussitôt autour du clitoris. Ses ...
    ... lèvres le ventousèrent puis le pincèrent tandis que, du bout de la langue, Monsieur l’agaçait. Le vêtement retomba plongeant le visage de AL dans l’ombre : Nathalie avait besoin de ses mains pour assurer ses appuis, les caresses dont elle était l’objet étaient trop puissantes pour qu’elle puisse se tenir sans l’aide de ses bras sur le dossier. Les mains de AL glissèrent alors sur ses fesses, comme si elles avaient attendu ce signal pour bouger. L’une pénétra les lèvres humides de la jolie rousse pendant que l’autre pétrissait son anneau. Aucune des deux n’alla plus loin. Malgré son désir, Monsieur les bridait. Il voulait amener Nathalie au bord de l’orgasme mais surtout pas plus loin. Qu’elle le supplie et elle obtiendrait plus mais sans cela, elle serait la plus frustrée de toutes les femmes de la terre. Au bout de ses doigts, au bout de sa langue, il sentait le désir de la jeune femme monter et monter encore. Il sentait les crispations subites de son ventre, de son vagin, de son anus. Sans cesser de la caresser, il fit tomber d’un cran la tension qui animait le corps de sa soubrette. Insensible, Nathalie ondula avec autant de fougue. Les doigts de AL quittèrent l’entre-lèvres. Il les remplaça par sa langue. Lentement, elle savoura la douceur des chairs durcies par l’envie. Un murmure s’éleva de la gorge de Nathalie :
    
    – Pitié !
    
    Le mot s’étira dans le temps et l’espace puis se répéta, comme un écho, à l’infini, entrecoupé par une prière :
    
    – Prenez-moi… Pitié ! ...
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