L'explication
Datte: 26/11/2020,
Catégories:
fh,
extracon,
amour,
dispute,
vidéox,
nopéné,
nonéro,
vengeance,
consoler,
Auteur: François G., Source: Revebebe
... tête entre les mains. À la fin, je sortis la cassette du magnétoscope. Je me plaçai en face d’elle dans un fauteuil.
— Pourquoi tu as fait ça ?
— …
— Réponds-moi ! Pourquoi tu as fait ça ?
Elle leva vers moi un regard ravagé par les larmes.
— Je sais plus. Je ne voulais pas. Je t’assure
— Allons Carole. Ne me prends pas pour un imbécile en plus. Ils ne t’ont pas violée. N’importe qui s’en aperçoit en voyant la cassette.
— Je veux dire… je… je voulais arrêter…
— Arrêter de faire quoi ?
— De… de te tromper…
Le mot était lâché. On était sur le fil du rasoir. La petite voix se manifesta enfin :« Surtout ne t’énerve pas. Reste calme. Tu touches au but. Tu vas enfin pouvoir échanger avec elle ».
— Tu es d’accord, qu’il faut qu’on en parle maintenant, Carole. Qu’il faut qu’on se dise les choses, si… si on veut essayer de continuer tous les deux.
— Oui François. Je vais tout te dire. Je te demande pardon.
— Calme-toi d’abord. Je te promets que cette cassette, je ne m’en servirai pas contre toi. Je t’aime. Je veux vivre avec toi. Je n’ai pas changé. Mais je veux comprendre.
— Je ne sais plus où j’en suis, tu sais.
— Raconte-moi. Je ne me fâcherai pas. Promis.
Ce n’était plus la Carole joyeuse dansant le fandango que j’avais en face de moi, mais une jeune femme détruite et cette destruction, j’en avais pour une grande part la responsabilité. Il fallait qu’on se parle enfin. Mais il fallait d’abord qu’elle me dise, elle, ce qu’elle avait fait. Je l’écoutais ...
... silencieux en lui tenant les mains.
Comme je m’en doutais, elle m’avoua avoir succombé à Jean-Pierre le vendredi soir précédent mon arrivée. Il la fascinait (ce sont ses mots) depuis le début et quand il avait profité de leur premier vrai moment de solitude pour vouloir passer à l’acte, elle n’avait pas résisté. Cela s’était fait le soir, au moment du coucher, sans parole. Il l’avait fixée dans les yeux devant sa porte de chambre, lui avait caressé doucement le visage puis passé les mains sur le cou, sous les cheveux. Attirée contre lui, elle s’était laissée embrasser. Il l’avait ensuite entièrement dénudée puis couchée sur son lit avant de la prendre violemment. En baissant les yeux, elle m’avoua qu’elle avait découvert cette autre façon de faire et que ça lui avait plu et qu’elle en avait eu besoin comme d’une drogue. La suite, je la connaissais quasiment jusqu’à l’épisode de la fête.
Je me fis simplement préciser ce que je supposais, c’est qu’elle voyait Jean-Pierre une fois par semaine pendant qu’elle était à l’IUT. Elle me dit qu’à la suite de la fête, elle avait réussi à l’éviter grâce à l’aide de Chantal. Elle ne connaissait pas Claude avant son arrivée à l’IUT. Elle comprenait maintenant que Jean-Pierre avait tout manigancé. Je n’allais pas l’en dissuader. Je voulais être sûr d’elle totalement, aussi j’attendais de savoir si elle allait venir d’elle-même à l’épisode des Arnaud.
— Et tu as réussi à tenir jusqu’à hier soir ?
— Non, j’ai craqué avant.
— Ah bon ...