1. Le préparateur - 1


    Datte: 24/11/2020, Catégories: h, fh, jeunes, cadeau, noculotte, Auteur: FloreanMC, Source: Revebebe

    Il fut une époque où un père qui voulait déniaiser son fils l’emmenait fréquenter une prostituée. Quand ma mère décida que j’étais en âge d’être déniaisé, elle me fit un cadeau d’anniversaire très spécial : elle m’engagea commepréparateur pour ses patientes, le samedi matin, pendant tout un mois.
    
    Autant vous dire que je n’avais aucune idée de ce qu’elle avait en tête. Qu’est-ce qu’une gynécologue chevronnée comme ma mère pouvait donc attendre de moi ? Toujours est-il que ces quatre semaines à la fois terribles et merveilleuses resteront gravées dans ma mémoire à tout jamais.
    
    Le cabinet de ma mère compte deux salles d’auscultation. Les patientes de ce matin ont accepté de rencontrer leurpréparateur une demi-heure avant leur rendez-vous effectif. Les deux salles communiquent directement, les patientes n’ont qu’à passer de l’une à l’autre sans revenir à la salle d’attente.
    
    Ma mère m’a briefé, après le petit-déjeuner, pendant qu’elle s’habillait ; elle porte des tailleurs stricts, moulants, et ses cheveux longs sont toujours attachés en un chignon serré, piqué de douze épingles. Avec le recul, je pense que je dois évoquer sa douceur naturelle, sa compréhension de mes besoins et, bien sûr, sa silhouette svelte et sa poitrine arrogante, tout en courbes bien marquées, pour peut-être invoquer une possible explication à ce cadeau particulier. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que ma mère, divorcée jeune, qui va sur la seconde moitié de la quarantaine, n’est pas aigrie ...
    ... sexuellement et qu’elle est encore très active de ce côté-là, si j’en crois la fréquence à laquelle elle amène des partenaires – rarement les mêmes et souvent jeunes – à la maison le week-end.
    
    — Thomas, c’est simple : tu les appelles à l’heure indiquée sur ton emploi du temps. Elles savent pourquoi tu es là ; elles savent pourquoi elles sont là, et elles ont accepté le principe de ton… travail. Je t’ai inscrit sur ces fiches ce que je pense être le mieux pour détendre chacune d’elles.
    
    Trois feuillets étaient sur le bord de son lit défait, sur lequel traînaient ses sous-vêtements de la nuit, roulés en boule.
    
    — Je te les choisirai bien, mon chéri : tu les aimeras, fais-moi confiance.
    
    Elle ne m’a donné aucun autre détail sur ce job d’été ; autant vous dire que j’étais dans le noir le plus total en ouvrant la porte de la salle d’attente.
    
    C’est l’heure du premier rendez-vous. Il n’y a qu’une personne dans la salle d’attente.
    
    — Mademoiselle Sonia ?
    
    La jeune femme, cheveux ondulés, fine, a environ 25 ans. Elle est nerveuse mais elle me suit.
    
    — Bonjour.
    
    Les mots de ma mère me poursuivent :
    
    — Une fois dans la salle, tu leur dis de s’installer. Et tu les laisses te guider…
    — Installez-vous, je vous prie.
    
    La jeune femme me regarde.
    
    — Je préférerais que ce soit vous qui le fassiez.
    
    Je hausse les sourcils.
    
    — Que je fasse quoi ?
    
    Elle sourit, timide.
    
    — Eh bien… me… me déshabiller. Ça m’aidera. Pour… vous savez…
    
    J’arrête de respirer. Je ne sais ...
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