1. Réveil


    Datte: 24/11/2020, Catégories: fh, couple, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, tutu, Auteur: Phoénix, Source: Revebebe

    ... réveille tes sens. Je me cambre et bascule des hanches, cherche maintenant mon plaisir plus que le tien, me perds et deviens égoïste, suivant la musique païenne de mon cœur, pulsations sourdes, naissent et inondent tout en moi, vagues qui submergent et surprennent, je les sens jusque dans mon sexe, en usant sans façon jusque dans mon jeu de hanches… Cela t’interpelle au plus haut point. Tu veux me voir t’adresser ces suppliques sensuelles qui te rendent maître de mon corps, tu veux me voir devenir élève et déploies ton art comme autant de trésors. Je lutte et t’entraîne un instant à ma suite mais tu gardes cet air hagard qui dit « je te veux et je viendrai ensuite ».
    
    Je bataille de mes sens, de ton air de mécène, je ne veux pas te donner cette chance tout de suite, mais c’est présumer de moi et de mes abandons. Je lâche prise, appelle et te crie mes délices, et tu t’en délectes enfin, c’est moi qui voulais boire de ce nectar, et te voilà rassasié à ma place. Je souhaite et repousse la fin de cet incroyable supplice, contradiction dans le délire, je te veux en moi, envahissant jusque mon âme, lorsqu’à cette seconde où tu bascules, ta hampe se tend et se gorge un peu plus, dans un dernier sursaut avant l’extase.
    
    Je reste en suspend ce qui semble une éternité et qui pourtant est toujours trop court, tu apaises tes appels de ma chair, cessant tout mouvement, me laissant remonter de mes limbes et comprendre que tu n’as pas franchi le seuil, retenant ton élan pour me voler ...
    ... ce moment de plaisir pur, observer la montée puis le summum, te nourrir de ma petite mort.
    
    La tempête s’éloigne, me laissant frissonnante et tendre, l’assouvissement serein. Je t’embrasse, te sentant enfoncé en moi, comme le glaive dans son fourreau, si dur de ne pas avoir pris ton gage.
    
    Je resserre en moi ce que la nature donna de si précieux à la femme, ventre grisant et vibrant, contractant mes muscles sur ta colonne de chair, je reprends le mouvement, basculant lentement les reins, deviens avide, je suis comme un océan, parfois vague qui se jette contre le sable, échouant, se retirant, revenant sans faille, puis doux coquillage glissant le long de ton sexe raide. Tu saisis mes hanches de tes mains et m’invites maintenant à accélérer le mouvement, le visage rejeté en arrière, la nuque ployée contre le cuir du fauteuil, je me penche et embrasse tes lèvres, m’en vais mordiller un mamelon tendu de plaisir.
    
    Le mouvement, les frottements de ton pubis offrent une caresse unique à mon clitoris, électrique de tant, entre douleur et plaisir. Vulve orchidée, rosée de miel, je glisse le long de ton pénis dressé avec une facilité déconcertante de naturel, le désir, authentique et simple, je continue, tout en langueur et en paresse. La manœuvre te presse, tu es à la limite, je bouscule alors un peu plus vite, cogne souplement contre ton ventre, me retiens à tes épaules, je baise tes lèvres, langue agile parfois maladroite, je glisse dans ta bouche autant que de mon con plus bas ...