Le baume de l'âme (4)
Datte: 23/11/2020,
Catégories:
Divers,
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... de guimauve.
Lui sans rien laisser paraître persistait à rassure le gamin au bout du fil. Parallèlement à cela, il caressait les cheveux de la belle suceuse, comme pour la remercier tacitement de son implication totale dans cet acte d’amour. Il discuta encore un long moment avant que le silence ne revienne. Il se pencha pour l’embrasser sur la bouche. Celle-ci avait le goût de l’amour, l’odeur et le parfum de son sexe, mais il ne s’en offusqua pas du tout.
— Ton fils va bien ?
— Oui ! Il s’inquiétait pour toi. Il paraît qu’il t’a laissé un message et que tu n’as jamais répondu.
— Il n’a rien dit d’autre ? Tu es sûr ?
— Oui pourquoi ? Il reviendra à la fin du mois. Pour le moment il n’a pas besoin de savoir que nous avons…
— Peut-être. Mais ça me gêne cette histoire. Nous ne nous reverrons sans doute plus. Ni lui ni toi, je ne voudrais pas créer un trouble entre vous.
— Je couche avec qui je veux, quand même. J’ai assez attendu sa mère, et ma foi, sans mentir, tu es aussi jolie qu’elle. J’ai eu envie de toi dès le premier jour où je t’ai vue. Ça te gêne que je sois un ami de ton mari…
— Pas du tout, mais moi aussi je dois t’avouer une chose… et ce n’est pas facile.
— Ah bon, tu n’as donc pas aimé notre petit jeu ?
— Ce n’est pas ça, mais… tu sais Yann, le tien…
— Oui et bien ?
— Il a passé une nuit chez moi et… nous avons…
— Quoi ? tu veux me dire que tu as fait l’amour avec lui aussi ?
— Oui !
— Mais je le savais, il me l’avait ...
... dit lors de son séjour ici. Et il avait l’air si émerveillé. Mais je crois que ce n’est pas raisonnable, il pourrait être ton fils non ?
— Sympa de me le rappeler, tu vires au goujat là, et je ne vois pas donc ce que je fais ici.
— Mais non, je veux juste te dire que je ne serai jamais jaloux de personne. Tu ne m’appartiens pas, pas plus que tu n’es à lui. Il est bien conscient de cela et même si tu couches à nouveau avec lui, je ne t’en tiendrai jamais rigueur.
— Elle est bien bonne celle-là. Cocu, mais cocu content alors ? Tu penses vraiment ce que tu dis ?
— Oui, je suis surpris que cela te choque. Alors, pourquoi t’être laissé faire si tu n’approuvais pas ?
— Mais… comment dire ? Mon corps commande plus que ma raison en ce moment et mes égarements deviennent récurrents. Mais c’est fini, je vais rentrer chez moi, vous n’entendrez plus jamais parler de moi, c’est promis.
— Tu nous priverais de toi, de ta présence ? Ce serait nous condamner pour rien. Le partage n’implique pas forcément la guerre. Ce sera de toute façon à toi de décider. Quand mon fils sera là, je t’enverrai un message et tu auras le choix, venir ici nous voir ou nous oublier. Nous ne forcerons rien. Sache seulement que j’ai aimé ta venue, ta présence et faire l’amour avec toi. Mais je ne te violerai jamais. J’ai mis vingt ans pour retrouver une femme comme toi. Je saurai encore espérer quelques années. Quant à Yann, je ne suis pas dans sa tête.
— En quelques sortes, tu me proposes un ...