1. La plus haute marche du podium


    Datte: 21/11/2020, Catégories: fh, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme nonéro, Auteur: Sofie, Source: Revebebe

    ... sur son visage se dessiner un sourire, en même temps que l’apparition des premiers traits tendus sur son front. Il savoure l’instant, comme tous les sportifs il adore cet instant d’effort intense, le moment où il est en duel contre son corps, la nature et l’adversité. Un flux nerveux coule dans ses veines et le transcende, c’est à cet instant qu’il est le plus performant et le meilleur. C’est le dernier effort, la dernière accélération. Tout bascule, tout s’accélère, les lattes du lit grincent, l’étreinte est explosive, virile. J’ai chaud, je suis folle de désir, je bouillonne de l’intérieur. J’apprécie pleinement cet instant, nos corps moites se mélangent. Mon homme intensifie le mouvement de ses hanches. Toute sa hargne et son amour me foudroient sur le lit.
    
    Il se crispe, prend mes jambes et les met autour de ses reins ; de cette manière il peut me chevaucher ardemment. Je tremble de partout, je frissonne de plaisir. Il est totalement impliqué dans ce qu’il fait. Il ne veut pas craquer, il insiste et accélère irrémédiablement la fin en élevant sa gestuelle. Il serre les dents et pousse comme un cri de rage. Il tressaute en moi à plusieurs reprises, je vois ses abdos se gonfler et se relâcher d’un coup. Il jouit jusqu’au maximum ; c’est un leitmotiv chez lui : être sans cesse au top, à fond…
    
    Comme à chaque fois, je jouis aussi. Lui seul arrive à me faire atteindre une extase pareille, par sa manière virile de me faire l’amour, de se lancer dans une sorte de match ...
    ... entre lui et le plaisir. Je l’aime, même s’il perd à chaque fois ce duel, et que le plaisir remporte la partie, haut la main.
    
    Il s’allonge sur le côté, il ne s’écroule pas, hors de question, son esprit de champion ne l’accepterait pas. Je passe ma main sur ce corps que je désire tant, qui me fait fantasmer. Le carré parfait de ses abdos travaillés en salle de musculation, ses cuisses larges qui sont sa force sur le terrain et dans notre lit. Je passe une fois de plus mes doigts sur son torse et je pianote sa peau imprégnée par l’effort. Je souris et le regarde. Je glisse dans son oreille en me rapprochant de lui « C’était extra… comme toujours ». Il a besoin de ce petit mot, un réconfort de sa prestation du soir. Ils sont comme cela les sportifs, ils ont besoin d’être rassuré, ils sont fragiles, sans cesse à se remettre en question sur tout. Rassuré et content de lui, comme souvent, il frôle du bout de ses doigts sa médaille d’or de champion du monde. Son œil brille, un premier sourire apparaît.
    
    L’effort fini, il est temps d’aller au vestiaire prendre la douche. Enfin, en l’occurrence aller dans la salle de bains. Il se lève et s’y dirige. Il marche droit et fier. Je le suis du regard, je ne veux pas manquer ce régal pour les yeux. Oui, je suis fière, mon homme est un apollon. Un corps parfait, un dos où la seule courbure est celle de sa musculature idéalement dessinée, des fesses fermes et bien galbées. Je vous le dis, un régal. Le dessert de nos ébats.
    
    Il entre dans la ...