1. Berlin, son histoire, ses vices


    Datte: 21/11/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Charime, Source: Hds

    ... aussitôt à la première vendeuse venue, je lui demande sur le champ à voir ce corset splendide et cette magnifique paire de talon aiguille en les lui montrant dans sa vitrine. Je piaffe déjà d’impatience ce qui fait sourire cette, ma foi, cette vendeuse. Le tissu entre mes mains, j’en mouille encore ma culotte en me l’imaginant sur moi. Ce merveilleux frisson qui parcoure mon corps me retourne les sens. Je demande à pouvoir l’essayer sans trop y croire, la vendeuse fait appel à une collègue, apparemment plus qualifiée qu’elle, en l’appelant par son prénom, Béa. Cette jolie jeune femme, à peine la trentaine, m’entraine derrière un rideau, près d’une rangée de trois cabines. Elle m’aide même à retirer mes fringues. En petite culotte, je n’éprouve, bizarrement, aucune gêne devant cette jolie Béa. Surtout pas quand elle me pose le corset. Ce tissu tout contre ma peau, mes seins, ça me met presque sur orbite. Je crois jouir quand les mains de Béa ajustent mon corset en touchant délicatement ma peau afin que ce corset épouse mon corps. Je frissonne de plaisir au passage de ses mains. Je découvre la douceur d’une caresse féminine sur mon corps, celle d’une main autre que la mienne. Quand elle se met à le serrer, je crus, un court instant, ressemblé à un tube de dentifrice qu’on presse pour en extraire les dernières gouttes.
    
    Devant un miroir, je vois ma taille fondre comme neige au soleil et ma poitrine, pratiquement, doubler de volume. Cela me donne un air de provocatrice, de ...
    ... Maîtresse, de dominatrice ou de je ne sais quoi d’autre. Si, de petite salope. Cela me donne aussi l’impression d’obéir à un ordre autoritaire reçu d’une personne vivant dans ma tête, Alain. Ben tient, encore lui ! Oui, non seulement il m’a fortement conseillé cette ville, nous en avons longuement discuté en plus que nous couchions souvent ensemble. En fait, c’est lui qui fut mon premier et le seul aussi dans ma courte vie. Étrangement, je me sens bien, même pas oppressée. Je me regarde longuement devant ce miroir quand l’autre vendeuse arrive avec les chaussures pile à ma pointure. Là, une fois campée sur ces talons vertigineux, je ne refuse pas un coup de main pour ne pas me casser la figure. C’est la toute première fois que je marche avec des talons dépassant les cinq centimètres. Ceux, à mes pieds, font plus du double. Du coup, j'ai l'impression de dominer le monde, d’apercevoir la courbure de la terre, de biens drôles de sentiments.
    
    Comme c’est la toute première fois pour moi, les deux vendeuses m’apprennent à me déplacer avec ces talons vertigineux. Rapidement, je me sens relativement à l’aise en marchant sur ce fil imaginaire qu’elles me demandent de suivre. Devant un grand miroir, c’est la révélation, il me faut ce corset, ces chaussures et que m’importe le prix, ça m’est devenu indispensable, voire impératif. J’ai quelques économies, je vais les dépenser et pas plus tard que maintenant, du moins une bonne partie. Cependant, je demande encore quelque chose de moulant à ...
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