1. 6 février 2048


    Datte: 25/04/2018, Catégories: fh, hplusag, amour, Oral 69, pénétratio, Auteur: Nooz, Source: Revebebe

    ... point de quitter la salle quand elle me remarque et me regarde. L’affreux rictus d’hier soir a disparu. Je la salue et m’installe sur un banc à poulie. Je commence mes « 20 reps » à charge modérée pour chauffer ma musculature quand elle se place sur le banc à côté.
    
    — Je suis désolée pour hier soir ; j’avais trop bu, et mes actes et mes paroles ont été odieux.
    — C’est déjà oublié. Je ne voulais pas vous donner de faux espoirs, mais ce que je vous ai dit était vraiment sincère.
    
    Elle me sourit.
    
    — Vous êtes quelqu’un de complexe, et je n’aurais jamais dû agir ainsi ; j’ai peur de ne plus avoir aucune chance avec vous. Me permettez-vous de vous réinviter à dîner un soir ?
    
    Je rétorque :
    
    — Un déjeuner demain, peut-être à la cafétéria.
    — Ce serait avec un grand plaisir.
    
    Nous reprenons notre entraînement. Une douche et un sauna plus tard, je remonte dans mon appartement, épuisé.
    
    Les jours défilent sans que Selma soit visible. Mes rencontres avec Jean-Joseph se sont espacées ; la masse d’informations reçue nécessite du temps travail individuel. Je me suis transformé en rat de bibliothèque, compulsant toutes les archives du château, matérielles ou immatérielles, et en utilisant mon réseau particulier de connaissances. Mon travail paye, et l’ossature du livre se structure doucement. Il y a trois jours, j’ai présenté les premiers chapitres, et ce matin je retrouve mon dossier annoté dans ma boîte de réception : peu de modifications, et un grand satisfecit de la ...
    ... part de Jean-Joseph. Voilà une journée qui commence bien.
    
    Tous ces jours, j’ai retrouvé Hélène à la cafétéria ; nos relations se sont nettement améliorées : elle n’essaie plus de me séduire effrontément, et je remarque en elle une profondeur qui me touche. Dans nos discussions, je finis par comprendre qu’elle ne passe pas ses soirées seule ; Selma n’a pas disparu pour tout le monde. Très étrangement, cette révélation engendre en moi un mal-être.
    
    Ce soir, je m’apprête à sortir ; passer une soirée solitude et alcool dans n’importe quel bar ou pub, me prendre une bonne cuite me semble être la meilleure des solutions dans l’état dans lequel je me trouve. Il faut que je fasse le point sur tout ce qui m’est advenu depuis un mois et demi. J’ouvre ma porte ; Selma est devant moi, surprise, se préparant à carillonner.
    
    — Oh, tu sortais ? Je reviendrai une autre fois.
    — Non… non, entre.
    
    J’ai le cœur battant et les jambes flageolantes comme un collégien. Nous nous regardons silencieusement, et dans une envie irrépressible, je m’approche et pose mes lèvres sur les siennes. Elle ouvre la bouche et m’étreint violemment. Le baiser s’éternise. Je la soulève et l’emporte directement dans la chambre. La bouche soudée, nous nous effeuillons ; nos vêtements tombent, parfois déchirés. Je dégrafe son soutien-gorge et m’attaque goulûment aux deux pointes brunes qui dardent ; je les aspire et les suce sous ses gémissements. Ses mains ont forcé mon slip et empoignent mes fesses. Elle profite ...
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