Troublante révélation - Histoires de Sexe

Troublante révélation

... rire coquin en me pressant le scrotum et jouant avec comme si c’était un sac de billes.

— Désolé, Paul, je suis tenue par le secret professionnel de l’ordre des lesbiennes du Québec. Je peux rien dire de plus.
— Ah ! fis-je déçu. Ça existe ça, O. L. Q.

Gros rire.

— Ben oui ! Fait que, avec un peu de vin, vu ce qui s’est déjà passé dans ta roulotte, ça devrait se faire. Quand je pense qu’on y était presque pour le trip à trois hier ! J’avais autant envie de toi que de Marie et là… elle nous termine ça en cinq minutes, la maudite.
— C’est vrai, tout ça ?

Des corbeaux se font entendre au loin, puis un écureuil se plaint, comme si on lui marchait sur la queue.

— Ben oui ! Ma petite nièce me tente depuis longtemps, mais c’est la première fois que je me retrouve seule avec elle quelques jours, en camping en plus, et que j’aurais une bonne occasion, ou plutôt une bonne excuse, pour en profiter moi aussi sans l’offusquer, tu vois, alors… Ça me tente, c’est sûr, mon beau Paul. En plus, j’ai eu la chance de la voir nue, enfin… la belle grande Marie.

Encore ce maudit écureuil-là qui chialait.

— Le petit show de fesses hier, continua-t-elle, honnêtement, Paul, c’était plus pour moi que pour toi. Et en plus j’ai réussi à la faire se bronzer nue quand t’es parti, enfin, et même à la toucher un peu en lui mettant de la lotion solaire. J’en ai mouillé, si tu savais, je me préparais à m’essayer tout doucement et là, le maudit ours débarque. Lecâlice d’ours !
— OK ! ...

... fis-je un peu étourdi me rappelant très bien la scène.
— Je vais la préparer doucement aujourd’hui, laisse-moi faire. On va se taper ma nièce avec un peu de chance, Paul, tout en lui faisant plaisir, évidemment.

« Wow ! Je l’imaginais déjà. »

— Ouf ! Pierrette arrête ! dis-je en lui agrippant la main avec laquelle elle me masturbait.

Du liquide séminal sortait déjà de ma petite fente qu’elle recueillit avec son pouce. Encore des grimaces.

— Oups ! Pitié, retiens-toi, Paul, tabarouette ! fit-elleagace en se suçant le pouce puis en me donnant un autre longfrench au goût salé.

« J’adore les petites langues pointues », me dis-je de plus en plus excité, sentant ses mains me presser les fesses à présent.

Pendant ce temps, ma petite cervelle de gars enregistrait, classait et digérait toutes ces nouvelles informations, mais si lentement ; Marie bi, sortant avec une fille, une autre vedette, mais mystérieuse celle-là, Pierrette lesbienne, pas croyable ! Possibilité de baise à trois. Ouf…

Et la petite langue quitte ma bouche.

Encore les corbeaux.

Je ravalai ma salive en fixant ses yeux verts si pétillants sentant mon gland contre son nombril et là on entendit Marie crier :

— Va-t-en, toi, maudit vicieux !

On tourna tous les deux la tête d’un même mouvement vers le bassin.

C’était Marie qui essayait de se débarrasser d’un écureuil en lui lançant du sable. C’était lui qui se plaignait comme ça. Bizarre.

— Mais… T’es vraiment lesbienne ? demandai-je en ...