1. Le spectacle des sexes à fentes automatiques


    Datte: 25/04/2018, Catégories: fffh, freresoeur, nympho, bizarre, avion, Voyeur / Exhib / Nudisme entreseins, facial, Oral pénétratio, fsodo, policier, fantastiqu, fantastiq, roadmovie, hfff, Auteur: Maldoror, Source: Revebebe

    Dernier volet de ce road-movie assassin ! Merci à tous les lecteurs, ceux qui ont apprécié la balade comme les autres. La violence et la crudité des scènes ont sans doute été bien choquantes pour certains, mais, vous l’aurez compris, l’un des objectifs de cette course était bien de foutre un grand coup de liberté dans la gueule de la morale consumériste bien pensante qui régit notre civilisation. Certes, l’histoire est barrée, quelques scènes restent gratuites, parfois malsaines, mais il ne faut pas lire ce texte, comme les autres d’ailleurs, au premier degré. Nous sommes dans l’imaginaire et, trop souvent, on accuse avec une agressivité étonnante les auteurs de Revebebe (quels qu’ils soient) comme s’ils avaient commis ce qu’ils écrivent. Si les auteurs n’écrivaient que « ce qui est bien », nous n’aurions jamais eu Dostoïevski (où les crimes abondent), les grands du roman noir, ou encore le marquis de Sade (dont je ne suis pas un fidèle d’ailleurs), pour ne citer qu’eux… Par là, je ne cherche aucune justification et ne dis pas qu’on peut tout écrire (respect de la charte ici, que je trouve par ailleurs très bien), mais on peut tout autant raconter une histoire pour peindre le réel que grossir les traits pour mieux le dépasser… Je crois que chaque lecteur possède ses démons, son passé, et qu’il lui appartient de ne pas poursuivre une lecture qui ne lui convient pas. Ou alors, un bon psy ?
    
    À ceux et celles enfin qui souhaiteraient une suite ou le développement des ...
    ... personnages de cette histoire, je dis merci, et n’exclus pas cette éventualité. Alors n’hésitez pas à me faire part de vos envies…
    
    Bien à vous,
    
    Maldoror
    
    Les voitures pie déboulaient comme une horde de chars métalliques pilotés par des chiens affamés de chair. La nôtre, celle des criminels qui avaient écumé les États du centre du pays de l’Oncle Sam en laissant derrière eux une immense traînée de sang. Notre parcours s’apparentait aux restes d’un cadavre sur l’asphalte après avoir percuté un roadtrainer. Ne subsistaient sur le bitume que les fluides corporels de la masse gélatineuse et flasque de quelqu’un qui avait traversé la vie à cent à l’heure.
    
    Dans quelques heures, nous ferions une fois de plus la Une de tous les JT impudiques, avides d’une violence qui, décidément, ne nous appartenait pas. Ce putain d’instinct qui pousse chaque être humain à dévorer son prochain nous serrait la gorge de sa poigne sertie de griffes monstrueuses. Et, aujourd’hui plus que jamais, nous étions prêts à lui faire honneur. Je savais que la fusillade qui allait suivre déverserait un torrent de violence à la face du monde. L’occasion de donner une leçon à ces foutus moralistes, de leur foutre un grand coup de pied au cul pour leur remonter la merde dans la bouche ! En un mot, les flics allaient déguster sans que personne ne puisse rien y faire. La soif de violence des hommes allait être rassasiée dans une mer de boue sanglante.
    
    Je dévisageai chacun des membres de mon équipe. Le stress de la ...
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