1. Un souvenir de douces choses


    Datte: 17/11/2020, Catégories: fh, volupté, revede, Oral Auteur: Papageno, Source: Revebebe

    ... comme un rideau autour de l’attention particulière qu’elle me prodiguait. Je revis les yeux un peu sévères de son assurance méditerranéenne, et ressentis encore les coups de langue jouissifs d’indélicatesse dont elle saccadait son œuvre.
    
    Je nous revis dans ce train qui nous ramenait de Florence, tous les deux dans notre cabine, et l’excitation dans les yeux de Marie, et son envie de faire l’amour. Je la sentais encore qui m’embrassait tout en déboutonnant ma chemise et mon pantalon, et l’allure joueuse de ses baisers lorsque, d’une adresse aveugle, de sa main, elle se saisit de ce qu’elle convoitait, avant de me faire asseoir sur la banquette, de se mettre à genoux de son tour et d’engloutir mon sexe à pleine bouche.
    
    Les mouvements de son art contrebalançaient ceux du train. Ils lui firent me mordiller involontairement. Nous nous en amusâmes. Et puis la porte s’ouvrit… et le cours des choses se suspendit, jusqu’à ce que l’agent de douane, une femme, sourit, rougit, ne sache plus où se mettre, avant de nous laisser avec la promesse de revenir plus tard.
    
    La suite n’en fut que plus sublime. Nous gardâmes la position. Elle enfila une main sous son pantalon, maintint mon sexe de l’autre et commença ses délices masturbatoires, continuant de me sucer à son humeur. Elle était experte.
    
    Elle pesait. Elle mesurait. Lorsqu’elle me sentit trop près d’une sublime délivrance, elle ralentit ses attentions pour accélérer celles qu’elle s’offrait à elle-même. Ça y est. Elle ...
    ... allait jouir. Elle jouit et me fit jouir en même temps en serrant fort et faisant deux ou trois gestes frénétiques – par lesquels je ne comprends pas qu’elle ne m’ait pas brisé – dont elle n’avait pas conscience. Elle était furieuse à jouir… et le demeura encore un peu en s’apercevant qu’elle en avait partout…
    
    Mais la douceur délicate d’Anaïs dans son geste, dans l’ignorance de ma divagation, m’entraîna encore plus loin, où je fus pour la première fois l’objet de la plus particulière des attentions.
    
    Nathalie, ma cousine, avait offert, sans raison apparente, les plaisirs si affirmés de ses vingt-deux ans à la curiosité de ma jeunesse. Sans autre précaution préalable que l’expression de son désir, elle disposa sa bouche sur mon sexe et son expérience à mes délices originels en la matière.
    
    Je me revis, bête, allongé immobile, les mains ne sachant où se mettre et résignées à rester avec mes bras le long de mon corps. Je devais être ridicule. Toutes ces choses qui me passaient dans la tête à chercher une contenance alors qu’il suffisait de comprendre qu’il n’y avait d’autre attitude à avoir que de se laisser aller. Cela n’avait pas duré longtemps, du reste. Elle s’en était moquée.
    
    Anaïs ne l’avait jamais fait à personne avant moi. La première fois, elle prit le geste d’un automatisme machinal, de ces caricatures pornographiques. Cette fois-ci, c’est moi qui souris. La tendresse de sa nature et la légèreté de ses dispositions lui ont fait rapidement comprendre qu’il fallait ...