Police polissonne (18)
Datte: 17/11/2020,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Pikatchu, Source: Xstory
... pas méchant ; un conseil : pensez à quelqu’un que vous n’aimez pas, le sergent par exemple. Vous pensez que c’est une tête de con, alors défoncez le mec en face de vous.
Une tête de con ? Elle a trouvé mieux :le Boss.Cet enfoiré qui l’a foutu dans cette merde. Son adversaire approche, s’il est plus petit qu’elle, il n’en est pas moins baraqué ; mais elle n’a pas peur et pense à ce qu’on vient de lui dire.
— N’ayez pas peur d’attaquer si vous le pouvez, lui dit son adversaire.
Concentrée sur ce qu’elle va faire, elle ne répond pas.
— En garde !
Elle relève les poings au niveau de son visage et commence à donner de petits coups d’attaque. L’homme sautille autour d’elle en donnant de petits coups, mais elle n’attaque pas plus. Alors il lui envoie un uppercut qui la projette en arrière, elle se retrouve au sol et sur le cul. Cette fois la colère monte, d’autant qu’elle voit le sergent rire au bord du tatami. Elle se sent humiliée, la hargne au corps, elle se relève et attaque, elle frappe comme elle peut comme dans la rue. En face d’elle c’est le visage duBoss qu’elle frappe, tout est bon, les pieds au visage et au paquet, les poings dans la figure et dans le ventre de son adversaire.
Le temps passe, elle ne sait pas quand cela va finir, elle voit Olivier gesticuler sur le bord du tapis, elle pense à Marc ; mais elle faiblit. Alors dans un dernier sursaut elle frappe encore, une fois au visage de son adversaire ; mais elle ne revient pas assez vite sur sa ...
... garde. L’uppercut qu’elle vient de prendre la projette au sol, elle est exténuée, ses forces l’abandonnent ; elle n’en peut plus, c’est fini.
— Relève-toi, lui dit son adversaire.
L’homme l’aide à se relever, l’accompagne jusqu’au banc, lui enlève ses gants. Pour elle tout est foutu, demain, c’est retour à la case départ. Elle se prend la tête entre les mains et pleure.
— Vous avez été très courageuse, ce que vous venez de faire me plaît, c’est bien et même très bien.
Une lueur d’espoir renaît dans la tête de Sonia. Il lui lève le menton, lui essuie ses larmes, lui tapote l’épaule et lui dit :
— Vous avez toutes vos chances…
Elle voit l’homme se diriger vers le sergent et discuter à grands coups gestes. Olivier la rejoint :
— Eh bien dis donc, je ne te pensais pas comme ça ; y a intérêt de faire gaffe quand tu te fâches.
— Tu parles, c’est mort ; j’ai raté le parcours à la con, j’ai enflé l’autre abruti à la corde et en plus je lui ai pété les couilles ce matin. Et tu penses que je vais être prise, mais tu rêves mon pauvre garçon !
— Aie confiance un peu en toi, pour une fois.
Elle finit par se calmer, mais le moral n’y est pas. Elle suit Olivier qui rejoint les autres. L’autre femme, Myriam, la rejoint.
— Eh bien, il vaut mieux t’avoir comme amie ; où est-ce que tu as appris à te battre ainsi, lui demande la jeune femme.
— Dans la rue, tu n’es pas encore passée ?
— Non, mais je crois que c’est mon tour.
— Ça va aller ?
— J’espère, j’ai ...