1. COLLECTION ANNE MA MUSE. Février sur la côte (3/13)


    Datte: 24/04/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    Vous me connaissez, je suis Anne, la muse de Chris71.
    
    Gaston chauffeur de ma société m’a conduit jusqu’à Avignon où Josyane m’attend pour me conduire chez elle au cap d’Agde.
    
    Elle a une Peugeot 306 décapotable.
    
    Profitant du soleil, elle a ouvert la capote.
    
    Je mets mes lunettes de soleil et je cherche mon foulard dans mon sac à main posé entre mes pieds.
    
    Je l’ai récupéré car le vent s’engouffre dans mes cheveux, je sens que j’ai la tête d’une folle, mes cheveux bougent dans tous les sens.
    
    Josyane tourne la tête et rit, elle se moque de moi.
    
    De son côté, aucun problème, elle est coiffée cheveux courts mais très féminin tout de même.
    
    Je tiens le foulard qui se gonfle avec le vent et tel un parachute ascensionnel m’échappe.
    
    Dans le rétro, il vole pour finir par se poser sur le pare-brise d’une grosse cylindrée qui allait nous doubler.
    
    Par chance elle est seule et après avoir zigzagué, elle reprend sa marche.
    
    Au moment où elle nous double, je vois la main du conducteur qui doit être un pilote émérite car il a ouvert sa fenêtre et tient fièrement mon foulard qui, comme un étendard, flotte au vent.
    
    Nous sommes proches d’une aire de repos, le chauffeur met son clignotant, Josyane le suit.
    
    - Ça mérite bien une petite sucette, tu t’es entraînée avec ton chauffeur.
    
    Nous éclatons de rire.
    
    Bien sûr le chauffeur et mon foulard sont encore loin de nous.
    
    Il ressemble au fils d’Alain Delon, très beau gosse, dire que j’ai failli le tuer.
    
    - ...
    ... Alors madame, on en veut à ma vie, j’ai eu la chance d’avoir de bons réflexes.
    
    Incroyable, il sent mon foulard et s’adresse à Josyane qu’il regarde intensément, appuyé sur la portière.
    
    - J’adore votre parfum, je vous inviterais bien à aller boire un verre, hélas on m’attend.
    
    Eh ! beau gosse, ce parfum c’est le mien, c’est moi qui ai les cheveux qui volaient au vent.
    
    Bien sûr je me tais, pourquoi le détromper surtout qu’il donne le foulard à mon amie et qu’il s’éloigne.
    
    Reprenant sa voiture, il démarre en trombe.
    
    Les limitations de vitesse semblent être pour les autres, pas pour lui.
    
    Où il a un rendez-vous galant et je l’ai retardé avec mon foulard que me rend Josyane, me permettant de le mettre avant que le vent ne recommence à me faire des misères.
    
    Le reste du parcours se fait sans plus d’anicroche, sauf à la hauteur de Montpellier où la sortie des fous qui ont travaillé dans cette belle journée et qui rentrent chez eux.
    
    Que c’est bon de se sentir en vacances !
    
    - Voilà nous sommes arrivées.
    
    J’habite au cinquième de cet immeuble, je suis à cinquante mètres de la plage.
    
    Il est trop tard pour y aller, vient montons que je t’installe.
    
    Magnifique immeuble en pierre de taille, je savais que Josyane aimait le luxe, mais là, elle a fait fort après son divorce.
    
    - Viens, je vais te faire visiter, ici ma salle donnant sur le balcon.
    
    Regarde, là sur le côté, je vois la mer et un bout de plage.
    
    Hélas quand j’ai divorcé tout le reste de ...
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