La petite femelle (8)
Datte: 15/11/2020,
Catégories:
Divers,
Auteur: De Bréville, Source: Xstory
... C’était le fils d’Étienne, pas le sien...
— Ce grand dadais est un voyeur. Méfie-toi m’a dit Christine. Moi ça m’excite qu’il puisse me voir dans des situations que la plupart des gens considèrent très intimes.
Je vois très bien la situation. Un reflet dans la glace de la chambre permet à Étienne de suivre les mouvements de son épouse. Penchée en avant, elle est en train de se brosser les cheveux. Elle a ôté ses dessous et ses seins bougent librement ; de beaux seins, à l’aréole large et brune, qui ont, suivant les confidences de Christine, enfiévré Étienne la première fois qu’elle les a dévoilés, à Saint-Germain-en-Laye, dans une petite auberge.
— A quoi tu penses ? Demande Christine en s’approchant du lit.
Elle a revêtu une nuisette transparente qui laisse voir la tache brune de son ventre. La pointe de ses seins volumineux tend outrageusement la soie légère.
— Oh ! Dis-donc, sourit-elle, en ouvrant les draps de son côté du lit, tu n’aurais pas une petite idée en tête, toi ?
— Non, dit Étienne hypocritement, laquelle ?
— Je ne sais pas...
Elle glisse la main sous les fesses de son mari et vient lui caresser l’anus. Étienne baisse les yeux vers cette main qui le flatte souplement ; les audaces de Christine ne cessent jamais de l’étonner. Elle roule sur lui et lui impose un long baiser vibrant. Il se laisse délicieusement faire, tout en caressant le dos odorant et doux, et les seins, à la peau étrangement fraîche, qui s’écrasent contre sa poitrine. ...
... Les pointes érigées roulent entre ses doigts. Le désir monte rapidement en eux. Haletante, Christine se débarrassa de sa nuisette, émergeant, un peu rouge, du vêtement de soie. Il tente de la renverser, mais elle résiste presque violemment :
— Non, moi dessus !
Elle le dompte, le dirige, l’enveloppe dans une longue aspiration tiède et humide. Elle le regarde de haut, en souriant un peu fixement, puis se penche et lui donne sa langue à lécher.
Elle sait que sur la terrasse, le front de Pierre-Marie est appuyé au volet à persiennes qui garde encore la chaleur du jour. À travers les interstices, son regard espionne et enlace le couple en pleine relation sexuelle. Comme la lueur de la lune, il se pose sur les fesses blanches de Christine accroupie, qui se meut de haut en bas sur le beau bâton raide d’Étienne. Elle sait aussi que Pierre-Marie se mord les lèvres à hurler...
Ah ! Pierre-Marie ! Je suis comme Christine : j’ai décidé d’en jouer pour mon plaisir. Un matin, à moitié endormie, je frotte doucement mes cuisses l’une contre l’autre. Encore vague quelques minutes auparavant, l’intention de me donner du plaisir se précise. Ma main descend le long de mon ventre. Je dors nue et éprouve des voluptés supplémentaires à laisser mes paumes épouser la rondeur de mes épaules, la douceur de mes cuisses. Mes doigts écartent délicatement mes chairs fragiles. Un soupir de plaisir m’échappe. Dehors, c’est les bruits habituels du village : un tracteur démarre en hoquetant, quelque ...