1. La petite femelle (8)


    Datte: 15/11/2020, Catégories: Divers, Auteur: De Bréville, Source: Xstory

    “La petite femelle”, c’est un des surnoms que me donne parfois mon mec attitré. Il m’appelle aussi SMLS, ce qui veut dire “Sa majesté la salope”. J’aime bien ce genre de respect. J’ai 28 ans, un cul d’enfer (ça aussi, c’est mon mec qui le dit, mais je sais qu’il a raison). J’aime le sexe, soft ou vraiment très hard. Les sexes, masculins et féminins, m’excitent et me motivent. J’adore aussi dévoiler mes désirs, raconter mes aventures sexuelles. Si mes récits vous plaisent et que vous me le faites savoir de manière un peu détaillée, il y aura de nombreux épisodes. Hommes, femmes, couples, tout dépend de vous. Moi, j’ai très envie de vous faire partager mes bonheurs.
    
    Mon aventure précédente a montré que pour être attirante, une femme n’a pas forcément besoin de porter une lingerie très sophistiquée. La blancheur et la simplicité d’une petite pièce en coton peuvent aussi éveiller de grandes émotions. La preuve répétée dans ce souvenir d’un très chaud séjour estival où j’ai abandonné très vite tous les vêtements amenés de Paris pour adopter une tenue plus adaptée au climat local : culotte, robe, sandales, il n’en faut pas plus pour demeurer fraîche tout au long de la journée.
    
    Fière de mes 22 ans, j’ai cherché un job d’été et trouvé à m’embaucher comme serveuse dans un bar camarguais sans prétention : le Gambetta, place... Gambetta ! Dans cette région, le ciel d’été est lisse comme une motte parfaitement épilée, le soleil gicle de tous côtés et le mistral est un vent de ...
    ... perdition qui soulève les jupes, fait tourner les têtes, arrache les mots aux lèvres et les emporte dans un autre monde.
    
    Le Gambetta appartient à la famille Escoffier. Chez les Escoffier, il y a Honoré, le grand-père, Christine, la seconde femme du patron, Pierre-Marie, le fils sournois issu du premier mariage de ce dernier, et Étienne, la bonne quarantaine, qui commande joyeusement tout ce charmant petit monde. En quelques semaines, je connais toute cette famille un peu spéciale...
    
    Honoré est un vieil homme, mais avec ses cheveux blancs et ses yeux très bleus, il est resté très beau. Victime d’une ancienne commotion cérébrale, il ne peut plus s’exprimer. Il n’en demeure pas moins vif d’esprit. J’aime son côté débonnaire et lorsque j’ai le temps, je lui lis le journal à l’heure de sa sieste, lui allongé sur son lit, moi assise sur une chaise juste à côté. La première fois qu’il lui est arrivé de poser la main sur ma cuisse nue, j’ai cru à un faux mouvement engendré par le sommeil et j’ai dégagé doucement ma jambe. Mais il a ouvert les yeux et j’ai compris qu’il ne s’agissait pas d’une erreur. Le jeu s’est depuis lors affiné. Il est désormais admis tacitement entre nous que lorsque je fais la lecture à l’abri des regards d’autres personnes, Honoré est libre de poser sa main sur mes cuisses, à condition de garder les yeux fermés. Rien de bien méchant : un caprice de vieil homme et moi cette main forte et chaude me transporte dans un autre monde. Au bout d’un moment, le souffle ...
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