La cabine de plage
Datte: 13/11/2020,
Catégories:
fh,
extracon,
inconnu,
vacances,
plage,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pénétratio,
Auteur: Esox43, Source: Revebebe
Chaque jour à la même heure, il venait s’installer non loin de nous sur la plage.
Il arrivait, pieds nus sur les rochers, de cette démarche souple, athlétique et chaloupée qu’ont les Africains. Sac à dos en bandoulière, casquette en alcantara beige, bermuda et chemise blanche en lin largement ouverte sur un torse musclé dont la couleur cuir contrastait magnifiquement, il ne manquait jamais de nous saluer toutes, poliment, d’un sourire doux et sincère, découvrant de magnifiques dents ivoire qu’un regard gris-vert rendait irrésistible.
Il s’installait à quelques mètres de nous, nous faisant nous pâmer comme des adolescentes prépubères devant la dernière icône pop star…
Il ôtait ses vêtements fluides, s’enduisait d’un peu d’huile, et s’étendait sur sa serviette, offrant son corps luisant au soleil. Il se plongeait alors dans des manuels de kinésithérapie, ce qui nous avait fait subodorer qu’il s’apprêtait à épouser la profession.
D’après sa gourmette, il s’appelait Achille.
Nous étions pour notre part un groupe de cinq anciennes copines de fac, pour les unes mariées avec ou sans enfants, pour les autres encore célibataires, et nous avions décidé pour nos quarante ans de nous octroyer des vacances de catherinettes en guise de cadeau d’anniversaire.
Nous avions planté maris et enfants pour quinze jours de « vie de filles », et pour toutes, ce célibat improvisé était tout aussi revivifiant pour notre libido que l’air marin et iodé pour nos poumons pollués de ...
... citadines.
Nos journées combinaient shopping le matin, plage l’après-midi et sorties en tous genres, plus particulièrement en boîte, le soir venu.
Mais au fil des jours, l’attention s’était focalisée sur les retrouvailles d’Achille à la plage.
Viendrait-il encore aujourd’hui ? Serait-il une nouvelle fois installé à quelques mètres de nous ? Remarquerait-il plus particulièrement l’une d’entre nous ? Il était devenu pour nous toutes un objet de fantasme absolu.
Chaque jour, il devenait à nos yeux plus ravissant, plus troublant. Sa plastique parfaite, d’un brun cuivré, nous le faisait paraître magnifique en comparaison des ventripotents blancs-becs qui paradaient sur la plage, ventre comprimé à mort, slip de bain ridiculement vide, et laissant traîner des yeux sans discrétion sur le corps des filles.
Au gîte, Achille animait donc nos soirées, de blagues, d’allusions coquines, dont les plus grivoises d’ailleurs venaient immanquablement des femmes mariées dont j’étais, et dont la fantasmatique était curieusement bien plus riche que celle des trois célibataires du groupe.
Si nos maris avaient su !
Tout tournait autour de lui, et j’en suis sûre aujourd’hui, sans qu’il l’ait jamais su, il avait dû certains soirs animer quelques doigts agiles et enfiévrés sous les draps de nos couches.
* * *
Les jours s’écoulaient ainsi, Achille, sans le savoir, étant le sixième membre du groupe.
Il nous paraissait même qu’il se plaisait à être notre voisin de serviette. Nos ...