1. Douglas


    Datte: 12/11/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Clar, Source: Hds

    Doug
    
    « Coucou Clo, c’est Judith. Dis, si te ne travailles pas demain, est-ce que ça te dirait de m’accompagner à l’expo d’artisanat à Orléans ? «
    
    C’est ainsi que le lendemain, les deux amies prirent la route pour rejoindre la ville voisine. Cela faisait une bonne année que les deux jeunes femmes avaient sympathisé et partagé quelques chaudes aventures. Si Clotilde, infirmière libérale était quasiment célibataire (son mari travaillant à l’étranger pour une grande entreprise), Judith était « la femme du boulanger », et se contentait de miettes conjugales en raison des horaires de son époux.et des heures d’ouverture de la boulangerie. « Alors ma grande, ta dernière fois, c’était quand et comment ? » demanda Clotilde. « Il y a deux jours. Je préparais le dîner. Les garçons faisaient leurs devoirs dans leur chambre. Christophe est arrivé derrière moi. Il a commencé à me caresser les seins par-dessus ma chemise. Il s’est défait, a soulevé ma jupe, écarté ma culotte et m’a prise debout, face à l’évier. Heureusement que je mouille facilement. En deux minutes la messe était dite. Pas folichon tu vois... Et toi ? Raconte. » « Moi ? c’était lundi. Avec l’ouvrier qui refaisait le cabinet infirmier. C’est Rocier qui a tout manigancé. Le mec, un maghrébin d’une cinquantaine d’années, très quelconque, à qui Rocier avait raconté que j’étais une salope. Il m’attendait en short. Rocier m’avait demandé de m’habiller sexy, tu vois le genre. On a fait ça debout, j’étais appuyée contre le ...
    ... mur. Il m’a bien ramonée puis il s’est occupé de mes fesses. Il était gros mais court. Il m’a fait jouir deux fois. Ah, et j’oubliais, Rocier était au téléphone et me demandait de lui raconter en direct. C’était assez excitant je dois reconnaitre. » Rien qu’en se remémorant la scène, Clotilde sentait une humidité sourdre dans son bas ventre.
    
    Judith gara la voiture sur le parking et les deux jeunes femmes se dirigèrent vers le bâtiment. Il y avait du monde qui déambulait d’un stand à l’autre, s’arrêtant parfois pour discuter avec les artisans et faire quelques achats.
    
    Au bout d’une allée, leur attention fut attirée par des toiles aux couleurs vives, représentant des paysages et des villes aux formes cubiques. Le peintre était debout, buvant un café. Il ressemblait à un basketteur, grand, sans doute proche du double mètre, la trentaine, musclé, la peau ébène, le regard vif. Il était torse nu, laissant admirer ses pectoraux, vêtu d’un jean élimé recouvert de tâches de peinture multicolores. Inconsciemment, les deux amies s’étaient arrêtées devant le stand, regardant les toiles. « Vous voyez, c’est comme ça que je me représente la vie. Colorée, chaleureuse et simple. » leur dit le peintre. « Vous pouvez aimer ou pas, je m’en fiche » ajouta-t-il dans un éclat de rire. Les deux femmes s’attardèrent, prenant le temps de regarder chaque toile, sans se priver de jeter de temps à autre des coups d’œil sur le géant noir. « Tiens les filles, vous êtes sympa, je vous donne ma carte si ...
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