1. 0214 Nuit torride et douce à la fois.


    Datte: 12/11/2020, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... le faire… ».
    
    Ah, putain, qu’est-ce que j’aime ce retour en force de son côté petit con !
    
    « Et comment ! Je kiffe à mort ! J’adore quand tu es chaud comme ce soir ».
    
    « T’as envie de jouir ? » il me demande.
    
    « Très envie… ».
    
    Et là, le bogoss me retourne une nouvelle fois, et il me pénètre à nouveau. Il m’enlace avec ses bras puissants, me remplit avec sa queue toujours raide. Il me branle d’une main, tout en caressant mes tétons de l’autre. Et il recommence à me limer tout doucement. Je sais qu’il n’a pas envie de jouir une nouvelle fois. Il est venu en moi juste parce qu’il a intégré à quel point la présence de sa queue en moi amplifie ma jouissance. Ça me rend fou !
    
    Le bobrun n’a pas besoin d’aller bien loin pour me faire venir. Mon orgasme est décuplé par les contractions de ma rondelle autour de son manche puissant, et rendu délicieux par les baisers qu’il pose dans mon cou.
    
    Dans l’instant qui suit cet orgasme géant, je suis comme terrassé par le plaisir, et je plane. Autour de moi, tout n’est que bonheur. Hélas, lorsque mon bobrun s’extirpe de moi, lorsqu’après un dernier bisou il s’éloigne de quelques pas pour remettre une bûche dans le feu et griller une clope, la petite voix refait immédiatement surface : « ce bonheur t’est compté ». C’est tellement dur de me dire que ce « maudit » coup de fil de Paris peut arriver à n’importe quel moment et que, dès l’instant où il sera tombé, il mettra le mot fin sur ce moment de bonheur pur. C’est tellement ...
    ... dur de me dire que cette pipe fabuleuse est peut-être la dernière avant longtemps.
    
    Après être passés à la douche, nous nous brossons les dents ensemble, devant le petit miroir. Nos regards se croisent par reflet interposé. Le sien est fripon et joueur. Le bogoss me bouscule avec son coude, je le bouscule à mon tour. Il cherche à me chatouiller, j’essaie de l’esquiver. Je tente de l’enlacer, il se dérobe. Notre complicité est parfaite. J’ai envie de pleurer tellement c’est beau.
    
    Si seulement ça pouvait durer, si seulement je pouvais voir ce reflet dans le miroir de notre salle de bain, pour le reste de ma vie. Si seulement ce coup de fil de Paris pouvait ne jamais arriver. C’est égoïste, je sais : mais quand le bonheur est si intense, on s’accroche pour le retenir, coûte que coûte.
    
    Ce reflet de nos corps nus dans le petit miroir, ce reflet de deux gars heureux, cette instantané de bonheur à l’état pur se gravent direct dans mon cœur. Une image qui viendra me hanter bien des années plus tard, lorsque tout ce qui me restera de mon Jérém, parti si loin de moi, ne sera que des souvenirs.
    
    Au lit, dans la pénombre mouvante au gré des ondulations des flammes, Jérém m’offre un joli bouquet de bisous en guise de bonne nuit. Puis, il s’allonge sur le dos et m’attrape la main pour m’attirer vers lui. Je me laisse faire et je me retrouve dans une position magique qui me permet de caresser ses abdos, ses pecs, et ses poils délicieux. De poser des bisous sur ses poils délicieux. ...
«12...456...18»