Cheat-Code (15)
Datte: 11/11/2020,
Catégories:
Divers,
Auteur: Clover, Source: Xstory
... sur elle.
— Rends-la-moi, hurla-t-elle, sa voix vrillée d’aigus. Rends-la-moi ! Rends-la-moi !
À peine décontenancée, la tatoué lui décocha un coup de crosse qui l’envoya au sol, ses cris transformés en couinement de surprise. Elle maîtrisait cette manœuvre à la perfection cette dangereuse !
Avant que je ne puisse profite du pandémonium ambiant pour décamper, Vladimir me saisit par les cheveux, violentant mon pauvre cuir chevelu.
— Vous faites... l’erreur de votre vie... les gosses, haleta le brun, toute trace de sourire disparu. On vous retrouvera... ma patronne... vous retrouvera... je vous... le promets.
À l’aide d’une clé de bras autour de mon cou, Vladimir me plaqua contre son torse, son arme toujours pointée sur le chasseur au sol.
— Tu bouges, je te bute, dit-il.
— Vas-y ! le défia le brun. T’as pas les... couilles. Tu te la joues avec des tatouages de gros dur... mais tu auras jamais le cran... de finir ce que t’as commencé.
Avant que Vladimir ne réagisse, le chasseur saisit la visière de sa ridicule casquette, et en tourna la visière sur le côté.
Le grand tatoué gémit de terreur. Sa peau déjà pâle aurait pu servir d’étalon de couleur pour une ...
... robe de mariée.
Qu’est-ce qu’il voyait ? Qu’est-ce qu’il se passait ?
— Ressaisit toi putain, lança Amandine à son mec tremblant. On décarre.
L’injonction redonna du poil de la bête à Vladimir. Il détourna le regard et recula, me tractant sans ménagement, son bras pressé douloureusement contre ma nuque. Je galopais aussi vite que possible à sa suite pour ne pas finir étranglé.
Arrivé près d’une bagnole plus thunée que deux parkings de supermarché un dimanche dans le nord, Amandine ouvrit la portière arrière, et son mec me jeta à l’intérieur ou j’atterris lourdement sur une banquette à l’odeur de vieux cuir.
Vladimir prit le volant, la tatouée avec moi à l’arrière. La voiture démarra dans un crissement de pneus.
— J’ai l’impression qu’on a pas mal de choses à mettre au clair, toi et moi ! dit Amandine
Elle ne ponctua pas sa phrase d’un « connard », mais c’était tout comme. La montre dans une main, le flingue dans l’autre, elle m’adressait un sourire qui dévoilait ses canines.
Je me ratatinais au fond de l’habitacle, aussi loin que possible d’elle, avec au creux du vendre la conviction que je venais de fuir des requins pour me jeter dans un banc de piranhas.