1. Camille, délivre-moi du mâle


    Datte: 10/11/2020, Catégories: fh, ff, fhh, hplusag, couleurs, danser, fsoumise, dispute, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral 69, confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... chemise des traces aisément identifiables de rouge à lèvre carmin. Pire, sa chemise sent le parfum, je l’identifie vite : Shalimar, de Guerlain. Le même que celui de Camille… Ses dessous ne me livrent par contre aucun indice clair. Mes soupçons se confirment ! J’en déduis que ses éventuelles escapades extraconjugales peuvent avoir lieu aussi dans la journée. En l’appelant par la suite à son bureau à plusieurs reprises pour des motifs futiles, je cerne les plages horaires suspectes : l’heure du déjeuner et la fin de journée. À deux reprises, je retrouve les effluves de ce capiteux parfum sur ses effets personnels. Je décide de brusquer les choses, avec l’aide de Sandrine. Je profite du vernissage d’une de mes amies qu’il déteste pour lui annoncer que le mardi suivant je rentrerai fort tard, et que j’aimerais bien qu’il m’accompagne ; offre qu’il décline comme je m’y attendais.
    
    Le jour venu, Sandrine, convertie en détective privée, surveille de sa voiture la sortie du parking des bureaux deDominique de la Chalardière et Associés. Je ne vais pas au fameux vernissage et reste chez moi, nerveuse. Un SMS m’informe de la sortie de la voiture d’Alex à 19 h 37 ; un autre, dix-huit minutes plus tard, de son stationnement près de l’avenue du Roule, à Neuilly, à proximité du domicile des de la Chalardière. Le piège se referme ; il ne me reste plus qu’à obtenir des preuvesscientifiques selon Sandrine, grâce au fameuxtest de la baignoire auquel elle m’a formée. J’ai le temps, et je ...
    ... retrouve une certaine sérénité dans un bain aux algues marines. Je passe longtemps à m’apprêter, enfile une baby doll offerte par Alex dont j’ai déjà pu tester les pouvoirs attractifs. En dentelles rouges et noires, elle est particulièrement suggestive, tant dans sa propension à épouser mon corps que dans ses langoureuses transparences. Je m’installe devant la télé et attends le retour de mon homme. Je me suis légèrement assoupie quand il arrive. Je l’accueille tendrement ; il est surpris de me voir déjà là, surtout dans cette tenue. Je me frotte contre lui, lascive et charmeuse. Je lui susurre tendrement :
    
    — Je vais te faire couler un bain, tu dois être crevé !
    
    Perplexe, Alex me suit vers la salle de bain ; je l’aide même à se dévêtir sans omettre de glisser un doigt furtif sur son membre tristement au repos. Une fois monsieur confortablement calé dans la baignoire, je m’approche de lui d’une démarche ondulante. Je sens son regard qui perce mes languides transparences. Je le savonne : les bras, le torse, le bas-ventre. Son membre, sous mes caresses, prend une allure un plus prometteuse. J’enlève alors, avec une lenteur savamment dosée, ma parure et me glisse dans l’eau avec lui.
    
    Au début de notre liaison, nous avons souvent pratiqué des débats aquatiques, mais la routine les a peu à peu renvoyés au rang de souvenirs. Agenouillée face à lui, ses jambes entre mes cuisses, je m’incline vers l’unique objet de mon ressentiment. Sans atteindre la dureté qui parfois… l’habite, ...
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